L’ex-Bordelais peine à réussir et reste une énigme
Cinquante-neuvième minute de jeu à Nice il y a huit jours: Lisandro est remplacé par Jérémy Pied. 59e minute à Valenciennes samedi soir, Yoann Gourcuff laisse sa place à... Lisandro. C’est à l’heure de jeu de matches mal engagés qu’on cerne un peu mieux les problèmes de l’OL en ce moment.
Les deux meilleurs joueurs supposés, les deux plus chers aussi, traversent une période compliquée. L’Argentin l’a payé en se retrouvant sur le banc dans le Nord, Claude Puel a démontré à son groupe qu’il n’y avait pas, dans son équipe, de statuts protégés. «Licha (Lisandro) était moins bien ces derniers temps, mais il a réalisé une rentrée intéressante à un moment où avec les autres entrants aussi, on a retrouvé de l’allant», expliquait-il après le match. Il n’en reste pas moins que l’Argentin n’a pas apprécié d’être le seul joueur sanctionné après la défaite à Nice...
Yoann Gourcuff connaîtra-t-il le même électrochoc ? Dimanche face à Bordeaux, une place de titulaire ne lui est pas garantie au vu de son match contre VA, mais Claude Puel devrait tout de même le conforter face à son ancien club. «Je ne ferai pas de critiques individuelles, c’est collectivement que j’analyse les choses», précise l’entraîneur, incluant Gourcuff dans «le bon quart d’heure joué par mon équipe en fin de première période».
Un quart d’heure c’est peu, et cette petite montée en régime de l’international n’a pas été très visible. Dans le jeu, il a tendance à faire le petit pas ou le crochet de trop. Juste avant la pause, il a eu une belle occasion de marquer, seul à une dizaine de mètres, mais il a très mal repris son ballon en cherchant le beau geste. Sur les coups de pied arrêtés, il ne s’est pas rattrapé, loin s’en faut, gâchant des possibilités en tirant dans les tibias de ses adversaires ou dans les airs !
«Ce soir, on a mal tiré les coups de pied arrêtés, on essaie mais ça ne marche pas trop, mais on a failli égaliser sur un coup franc en fin de match (une reprise de la tête de Toulalan détournée par Penneteau, sur un coup franc de Bastos, Ndlr). Des fois un seul peut suffire» plaide Kim Källström.
Sorti sous les sifflets de Nungesser, Gourcuff semble traîner comme un boulet l’image déchirée de l’équipe de France au Mondial 2010. Dans l’hexagone aujourd’hui, personne ne reconnaît plus le grand Gourcuff de Bordeaux en 2009.
La confiance lui manque même si on ne peut pas lui enlever son sérieux et son implication. Lyon attend-il trop de lui tout simplement? Est-il dépassé par le coût faramineux de son transfert (22 millions, plus 4,5 en cas de future revente) et ce statut d’icône ou de superstar qu’il ne recherche pas ?
Est-il plus simplement peu à son affaire dans le système lyonnais en 4-3-3, lui qui jouait à la pointe du losange dans le 4-4-2 bordelais? Autant de questions qui font de Gourcuff, une énigme toujours pas résolue du côté de l’OL. «Il a besoin de matches», rappelait dernièrement son père. Il a pris part à 19 des 30 matches de son équipe (2 buts, 4 passes décisives dont 3 en L1), et a été pénalisé par une blessure. Mais le temps est compté.
Jean-François Gomez(le progrès)
Les deux meilleurs joueurs supposés, les deux plus chers aussi, traversent une période compliquée. L’Argentin l’a payé en se retrouvant sur le banc dans le Nord, Claude Puel a démontré à son groupe qu’il n’y avait pas, dans son équipe, de statuts protégés. «Licha (Lisandro) était moins bien ces derniers temps, mais il a réalisé une rentrée intéressante à un moment où avec les autres entrants aussi, on a retrouvé de l’allant», expliquait-il après le match. Il n’en reste pas moins que l’Argentin n’a pas apprécié d’être le seul joueur sanctionné après la défaite à Nice...
Yoann Gourcuff connaîtra-t-il le même électrochoc ? Dimanche face à Bordeaux, une place de titulaire ne lui est pas garantie au vu de son match contre VA, mais Claude Puel devrait tout de même le conforter face à son ancien club. «Je ne ferai pas de critiques individuelles, c’est collectivement que j’analyse les choses», précise l’entraîneur, incluant Gourcuff dans «le bon quart d’heure joué par mon équipe en fin de première période».
Un quart d’heure c’est peu, et cette petite montée en régime de l’international n’a pas été très visible. Dans le jeu, il a tendance à faire le petit pas ou le crochet de trop. Juste avant la pause, il a eu une belle occasion de marquer, seul à une dizaine de mètres, mais il a très mal repris son ballon en cherchant le beau geste. Sur les coups de pied arrêtés, il ne s’est pas rattrapé, loin s’en faut, gâchant des possibilités en tirant dans les tibias de ses adversaires ou dans les airs !
«Ce soir, on a mal tiré les coups de pied arrêtés, on essaie mais ça ne marche pas trop, mais on a failli égaliser sur un coup franc en fin de match (une reprise de la tête de Toulalan détournée par Penneteau, sur un coup franc de Bastos, Ndlr). Des fois un seul peut suffire» plaide Kim Källström.
Sorti sous les sifflets de Nungesser, Gourcuff semble traîner comme un boulet l’image déchirée de l’équipe de France au Mondial 2010. Dans l’hexagone aujourd’hui, personne ne reconnaît plus le grand Gourcuff de Bordeaux en 2009.
La confiance lui manque même si on ne peut pas lui enlever son sérieux et son implication. Lyon attend-il trop de lui tout simplement? Est-il dépassé par le coût faramineux de son transfert (22 millions, plus 4,5 en cas de future revente) et ce statut d’icône ou de superstar qu’il ne recherche pas ?
Est-il plus simplement peu à son affaire dans le système lyonnais en 4-3-3, lui qui jouait à la pointe du losange dans le 4-4-2 bordelais? Autant de questions qui font de Gourcuff, une énigme toujours pas résolue du côté de l’OL. «Il a besoin de matches», rappelait dernièrement son père. Il a pris part à 19 des 30 matches de son équipe (2 buts, 4 passes décisives dont 3 en L1), et a été pénalisé par une blessure. Mais le temps est compté.
Jean-François Gomez(le progrès)
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