Yoann Gourcuff a fait souffrir les Lorientais et Jérémy Morel sur la pelouse de Gerland, pour mieux les accompagner ensuite dans l'avion du retour. / Photo : AFP
Reprise. Le meneur de jeu lyonnais a signé son retour par une prestation encourageante. Il a aussi retrouvé, dans l'avion du retour vers la Bretagne, son pote Arnaud Le Lan.
Dans les airs entre les aéroports de Lann Bihoué et de Bron, entre Lorient et Lyon, Arnaud Le Lan s'est fait des amis. Vendredi en fin d'après-midi, le défenseur latéral avait été convié dans la cabine de pilotage. Une grosse heure et demie aux côtés des deux pilotes et retour sur le plancher des vaches aux premières loges : « L'atterrissage a été un peu particulier en raison du brouillard et d'une visibilité réduite mais ça l'a fait. »Le lendemain au coeur de la nuit, et au sortir d'un non-match des Merlus, Yoann Gourcuff avait pris place à ses côtés, sièges passagers cette fois. Les deux anciens Rennais avaient bien échangé quelques amabilités avant le match dans le couloir menant à la pelouse de Gerland, sous l'oeil complice et amusé de Kim Källström, autre ex-pensionnaire de la maison rouge et noir, Arnaud et Yoann s'étaient ensuite croisés au bord de la pelouse à un petit quart d'heure du coup de sifflet final. Mais boulot d'abord !
Une performance appréciée
« Je suis rentré trop tard pour faire basculer le match », plaisantait Le Lan. À la 79', alors qu'il était appelé à remplacer Jérémy Morel et que le sort du match était déjà scellé (3-0), le Lorientais voyait son pote céder son poste à Miralem Pjanic. Qu'importe, le vol du retour s'annonçait suffisamment long pour entretenir la complicité.
Absent depuis le 25 novembre dernier, et un déplacement à oublier à Gelsenkirchen face à Schalke 04 en Ligue des Champions, Yoann Gourcuff a signé samedi soir un retour plus qu'encourageant. En trois minutes, le meneur des Bleus avait déjà obligé Fabien Audard à concéder un corner d'une claquette, puis dans la continuité déposé le ballon sur la tête de Dejan Lovren. Là encore, le gardien morbihannais était intraitable sur sa ligne.
Et si Christian Gourcuff, le père, impuissant sur le banc d'en-face, refusait de commenter la première sortie en 2011 du fiston par peur d'une éventuelle mauvaise interprétation, Claude Puel se félicitait de la reprise (enfin) de son maître à jouer. « J'ai beaucoup aimé sa performance ce soir, soulignait le technicien lyonnais, ravi de l'état d'esprit affiché par l'ensemble de son groupe. Il s'est bien situé, a cherché les ballons assez bas, on a aussi su le trouver assez haut. » Il a surtout su s'inscrire dans la majorité des mouvements offensifs des Rhodaniens.
Le rideau est tombé sur 2010, Yoann Gourcuff est entré de plain-pied dans 2011. Sans bomber le torse pour autant. « C'est une bonne reprise, a-t-il commenté sobrement, sans chercher à s'attacher particulièrement à son cas personnel. On a fait un bon match, on est sur une bonne dynamique avec une série d'invincibilité (l'OL est invaincu en championnat depuis 13 matches et la venue de Saint-Etienne le 25 septembre dernier). J'ai eu un peu de mal avec ma blessure et ma gastro-entérite en stage, cela m'a un peu freiné dans ma préparation mais, pour une reprise, mon match a été intéressant. Le sprint final a commencé et les équipes de tête ne lâchent pas de points. »
Yoann Gourcuff est de retour. Au coeur du système de jeu de l'Olympique lyonnais déjà, en Bretagne pour un week-end prolongé aussi. Et Arnaud Le Lan pourra toujours lui filer quelques conseils de pilotage.
Une performance appréciée
« Je suis rentré trop tard pour faire basculer le match », plaisantait Le Lan. À la 79', alors qu'il était appelé à remplacer Jérémy Morel et que le sort du match était déjà scellé (3-0), le Lorientais voyait son pote céder son poste à Miralem Pjanic. Qu'importe, le vol du retour s'annonçait suffisamment long pour entretenir la complicité.
Absent depuis le 25 novembre dernier, et un déplacement à oublier à Gelsenkirchen face à Schalke 04 en Ligue des Champions, Yoann Gourcuff a signé samedi soir un retour plus qu'encourageant. En trois minutes, le meneur des Bleus avait déjà obligé Fabien Audard à concéder un corner d'une claquette, puis dans la continuité déposé le ballon sur la tête de Dejan Lovren. Là encore, le gardien morbihannais était intraitable sur sa ligne.
Et si Christian Gourcuff, le père, impuissant sur le banc d'en-face, refusait de commenter la première sortie en 2011 du fiston par peur d'une éventuelle mauvaise interprétation, Claude Puel se félicitait de la reprise (enfin) de son maître à jouer. « J'ai beaucoup aimé sa performance ce soir, soulignait le technicien lyonnais, ravi de l'état d'esprit affiché par l'ensemble de son groupe. Il s'est bien situé, a cherché les ballons assez bas, on a aussi su le trouver assez haut. » Il a surtout su s'inscrire dans la majorité des mouvements offensifs des Rhodaniens.
Le rideau est tombé sur 2010, Yoann Gourcuff est entré de plain-pied dans 2011. Sans bomber le torse pour autant. « C'est une bonne reprise, a-t-il commenté sobrement, sans chercher à s'attacher particulièrement à son cas personnel. On a fait un bon match, on est sur une bonne dynamique avec une série d'invincibilité (l'OL est invaincu en championnat depuis 13 matches et la venue de Saint-Etienne le 25 septembre dernier). J'ai eu un peu de mal avec ma blessure et ma gastro-entérite en stage, cela m'a un peu freiné dans ma préparation mais, pour une reprise, mon match a été intéressant. Le sprint final a commencé et les équipes de tête ne lâchent pas de points. »
Yoann Gourcuff est de retour. Au coeur du système de jeu de l'Olympique lyonnais déjà, en Bretagne pour un week-end prolongé aussi. Et Arnaud Le Lan pourra toujours lui filer quelques conseils de pilotage.
Eric HORRENBERGER. Ouest-France
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