DIMITRI LE GRAND un ami d'enfance
Publié le 15.01.2011
Il connaît Yoann Gourcuff depuis dix-huit ans! Dimitri Le Grand,
joueur du club morbihanais de l'US Montagnarde (CFA 2), est l'un des
meilleurs amis de l'international lyonnais. Au point de partir en
vacances avec lui et de l'avoir souvent au téléphone. Pour lui, pas de
doute, on va retrouver très vite le vrai Gourcuff.
Avez-vous discuté avec Yoann cette semaine?
DIMITRI LE GRAND.
Oui, lundi. On a parlé d'un peu de tout. Il a besoin parfois de sortir du foot.
Comment l'avez-vous trouvé?
Moralement, Yoann est au taquet. Après tout ce qu'il a vécu, on peut considérer qu'il est costaud.
Comment a-t-il traversé tous les moments difficiles de ces derniers mois?
Difficilement, car c'est un affectif. Ce qu'il a vécu avec l'équipe de France l'a marqué. Mais, avec Ribéry, il ne s'est rien passé. Tout cela était du pipeau. Il n'a pas non plus compris les déclarations de Maldini (NDLR : son ancien coéquipier à l'AC Milan a durement critiqué le comportement individualiste de Gourcuff dans une interview accordée à « l'Equipe » le 26 novembre).
En 2009, on est partis en vacances ensemble à Miami et on s'est retrouvés dans le même hôtel que Maldini. On a même joué au foot avec ses enfants. Je me demande s'il a vraiment prononcé ces paroles, car tout ce qu'il a dit est à l'opposé de ce qu'est Yoann. C'est quelqu'un de perfectionniste qui fait très attention à son hygiène de vie. Mais on sait que ce genre d'histoire fait vendre du papier. Yoann ne va pas polémiquer, il préfère se concentrer sur le jeu.
Justement, avec Lyon, il n'a pas encore fait d'étincelles…
Il sait qu'il y a une grosse attente. L'énorme accueil qui lui a été réservé à son arrivée l'a d'ailleurs mis mal à l'aise. Mais, à cause des blessures, il n'a pas pu enchaîner quatre mois à bloc. C'est un diesel qui va monter en puissance. S'il ne se blesse pas de nouveau, je peux vous assurer que vous allez retrouver du grand Gourcuff. Moi, je ne l'ai jamais perdu!
Pourquoi suscite-t-il autant d'interrogations?
Il n'y a aucune ambiguïté, Yoann est un super mec, clean et hyper humain. Il n'a peut-être pas un tempérament à aller vers les autres, mais il m'impressionne par sa simplicité et sa générosité. Quand il était à Bordeaux, on a trop parlé de lui. C'était démesuré. Il en était même gêné.
Avez-vous discuté avec Yoann cette semaine?
DIMITRI LE GRAND.
Comment l'avez-vous trouvé?
Moralement, Yoann est au taquet. Après tout ce qu'il a vécu, on peut considérer qu'il est costaud.
Comment a-t-il traversé tous les moments difficiles de ces derniers mois?
Difficilement, car c'est un affectif. Ce qu'il a vécu avec l'équipe de France l'a marqué. Mais, avec Ribéry, il ne s'est rien passé. Tout cela était du pipeau. Il n'a pas non plus compris les déclarations de Maldini (NDLR : son ancien coéquipier à l'AC Milan a durement critiqué le comportement individualiste de Gourcuff dans une interview accordée à « l'Equipe » le 26 novembre).
En 2009, on est partis en vacances ensemble à Miami et on s'est retrouvés dans le même hôtel que Maldini. On a même joué au foot avec ses enfants. Je me demande s'il a vraiment prononcé ces paroles, car tout ce qu'il a dit est à l'opposé de ce qu'est Yoann. C'est quelqu'un de perfectionniste qui fait très attention à son hygiène de vie. Mais on sait que ce genre d'histoire fait vendre du papier. Yoann ne va pas polémiquer, il préfère se concentrer sur le jeu.
Justement, avec Lyon, il n'a pas encore fait d'étincelles…
Il sait qu'il y a une grosse attente. L'énorme accueil qui lui a été réservé à son arrivée l'a d'ailleurs mis mal à l'aise. Mais, à cause des blessures, il n'a pas pu enchaîner quatre mois à bloc. C'est un diesel qui va monter en puissance. S'il ne se blesse pas de nouveau, je peux vous assurer que vous allez retrouver du grand Gourcuff. Moi, je ne l'ai jamais perdu!
Pourquoi suscite-t-il autant d'interrogations?
Il n'y a aucune ambiguïté, Yoann est un super mec, clean et hyper humain. Il n'a peut-être pas un tempérament à aller vers les autres, mais il m'impressionne par sa simplicité et sa générosité. Quand il était à Bordeaux, on a trop parlé de lui. C'était démesuré. Il en était même gêné.
Le Parisien
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