PRESSION. Blessé à la Veltins Arena, lors du match de Ligue des champions contre Schalke 04, Yoann Gourcuff (ici face au milieu de terrain de l’ACA Sébastien Piocelle) n’a pas livré sa pleine mesure. Peut-être est-il un peu trop attendu... Le DL/Patrick ROUX
On vit une époque formidable. Sans économie de rebondissements et de paradoxes. Makoun et Gomis, hier honnis et conspués, sont aujourd’hui adulés et applaudis. Gourcuff, star admirée à son arrivée, est désormais en passe d’être déboulonné de son piédestal. Au point que l’utilité de son retour à la compétition prévu ce soir contre l’AJ Auxerre pose question.
Aussi injustes et versatiles que soient les positions de la foule et des commentateurs, elles décrivent toujours une situation donnée. L’Olympique lyonnais avec Yoann Gourcuff n’est guère moins performant que l’OL sans son diadème (1,5 point/match avec contre 1,8 sans). C’est dans l’impression générale que la différence d’appréciation s’opère. L’OL a avancé pendant qu’il était blessé
Lyon s’est enfin trouvé et donne une nouvelle impression de force. Le sentiment s’est forgé depuis la dernière déroute, c’était par une froide soirée de novembre dans la Ruhr ; l’OL s’y faisait corriger par Schalke 04 (3-0). Coïncidence, c’est à la Veltins Arena que Yoann Gourcuff se blessait à la cheville sur un tacle assassin de Metzelder. Absent depuis, le Breton n’a pas bénéficié de la nouvelle aura de son club. Pire même puisque présent sur le banc dimanche à Marseille, il a été victime de la bonne partie de l’entrejeu lyonnais. “J’avais peur de déséquilibrer mon milieu de terrain”, confessait Claude Puel pour expliquer sa non-entrée en jeu. Les déclarations délétères à son endroit de ses anciens coéquipiers au Milan, Maldini et Costacurta, n’ont rien arrangé. 2010 est mort, vive 2011 ?
Yoann Gourcuff suscite les jalousies les plus mesquines. Son intégration à Lyon n’est pas aboutie et la jeune icône n’a pas encore apporté sa pleine mesure. Les qualités du Breton ne sont pas remises en cause mais son absence depuis cinq matches ne s’est pas fait remarquer. “Quand « Yo » joue, c’est un plus sur le terrain”, objecte Anthony Réveillère. Peut-être mais l’attente autour du meneur de jeu des Bleus est tellement grande que l’impression est faussée.
Ce retour envisagé dans le onze titulaire ce soir doit constituer la première étape de la pose de la griffe Gourcuff sur le Lyon 2010-2011. Il dispose pour cela de deux atouts majeurs au-delà de son immense talent. “Il a bien travaillé physiquement durant sa blessure. Il a refait une véritable préparation, chose qu’il n’avait pas faite en début de saison. Et puis il rentre dans une équipe qui tourne, ça peut lui faciliter la tâche”, défend Puel. Une tâche qui se sera révélée ardue en 2010 aux Girondins de Bordeaux et sous le maillot de l’OL (2 buts en 17 rencontres) mais une tâche qui ne demande qu’à s’effacer en 2011.
Aussi injustes et versatiles que soient les positions de la foule et des commentateurs, elles décrivent toujours une situation donnée. L’Olympique lyonnais avec Yoann Gourcuff n’est guère moins performant que l’OL sans son diadème (1,5 point/match avec contre 1,8 sans). C’est dans l’impression générale que la différence d’appréciation s’opère. L’OL a avancé pendant qu’il était blessé
Lyon s’est enfin trouvé et donne une nouvelle impression de force. Le sentiment s’est forgé depuis la dernière déroute, c’était par une froide soirée de novembre dans la Ruhr ; l’OL s’y faisait corriger par Schalke 04 (3-0). Coïncidence, c’est à la Veltins Arena que Yoann Gourcuff se blessait à la cheville sur un tacle assassin de Metzelder. Absent depuis, le Breton n’a pas bénéficié de la nouvelle aura de son club. Pire même puisque présent sur le banc dimanche à Marseille, il a été victime de la bonne partie de l’entrejeu lyonnais. “J’avais peur de déséquilibrer mon milieu de terrain”, confessait Claude Puel pour expliquer sa non-entrée en jeu. Les déclarations délétères à son endroit de ses anciens coéquipiers au Milan, Maldini et Costacurta, n’ont rien arrangé. 2010 est mort, vive 2011 ?
Yoann Gourcuff suscite les jalousies les plus mesquines. Son intégration à Lyon n’est pas aboutie et la jeune icône n’a pas encore apporté sa pleine mesure. Les qualités du Breton ne sont pas remises en cause mais son absence depuis cinq matches ne s’est pas fait remarquer. “Quand « Yo » joue, c’est un plus sur le terrain”, objecte Anthony Réveillère. Peut-être mais l’attente autour du meneur de jeu des Bleus est tellement grande que l’impression est faussée.
Ce retour envisagé dans le onze titulaire ce soir doit constituer la première étape de la pose de la griffe Gourcuff sur le Lyon 2010-2011. Il dispose pour cela de deux atouts majeurs au-delà de son immense talent. “Il a bien travaillé physiquement durant sa blessure. Il a refait une véritable préparation, chose qu’il n’avait pas faite en début de saison. Et puis il rentre dans une équipe qui tourne, ça peut lui faciliter la tâche”, défend Puel. Une tâche qui se sera révélée ardue en 2010 aux Girondins de Bordeaux et sous le maillot de l’OL (2 buts en 17 rencontres) mais une tâche qui ne demande qu’à s’effacer en 2011.
par la rédaction du DL le 22/12/2010 à 05:43
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