Très discret dans les médias, Yoann Gourcuff se laisse rarement aller aux confidences. Pour Sud Ouest, en marge de la rencontre déjà décisive entre Bordeaux et Lyon dimanche, il est revenu sur son départ des Girondins.
Deux mois de rumeurs interminables et finalement un transfert éclair en toute fin de mercato. Voilà comment résumer l’été vécu par Yoann Gourcuff sur le marché des transferts. Aujourd’hui, il porte les couleurs de l’Olympique Lyonnais et son retour avec Chaban-Delmas, si jamais il est apte à jouer, fait les gros titres depuis deux jours. Applaudi ou sifflé ? Quelle empreinte a-t-il laissé àBordeaux, où son talent a fait l’unanimité mais où il n’est pas devenu le joueur préféré des supporters ? Interrogé par Sud-Ouest, le meneur de jeu français est revenu sur les conditions de son retour dans un stade qui l’a si souvent applaudi.
« L’année du titre, il y avait une osmose entre l’équipe et le public. Les gens prenaient du plaisir à voir jouer l’équipe. Quelque chose s’était créé. Je sais que je serai peut-être sifflé mais je devrai en faire abstraction et me concentrer sur le terrain », raconte Gourcuff, qui en a profité pour faire la lumière sur son transfert, le plus imposant de l’été. « Je savais grâce à Hugo Lloris et Jérémy Toulalan que j’intéressais Lyon mais c’était pendant la Coupe du Monde et je voulais vraiment me concentrer sur la compétition. Quand on est revenu d’Afrique du Sud, je n’avais pas trop envie de parler de mon avenir parce qu’il fallait digérer tout ce qui s’était passé. À mon retour de vacances, le président est venu me demander de l’avertir au plus tôt si j’avais l’intention de partir. Je lui ai répondu que ma priorité, à ce moment-là, était de retrouver le plaisir du jeu. Mais une fois que ma décision de partir est devenue claire dans ma tête, j’ai pris rendez-vous avec lui tout de suite », explique-t-il.
SI Jean-Louis Triaud n’a pas fermé la porte et a laissé son joueur rejoindre la concurrence, il n’a pas spécialement été tendre avec le Breton après son départ. Sûrement déçu de voir partirGourcuff, même si l’argent récolté a permis de combler les trous dans les comptes, Triaud devait se douter que le départ de Laurent Blanc allait bouleverser la donne. « C’est Laurent Blanc qui m’a fait venir aux Girondins. Avec lui et Jean-Louis Gasset, ça s’est très bien passé dès le début. Avec leur départ, la situation n’était plus la même qu’à mon arrivée. Celui de Marouane (Chamakh) aussi a joué », admet Gourcuff. « À partir de là, j’ai pris le temps de bien réfléchir : maintenant, toutes mes décisions ont une certaine importance, je devais me persuader que c’était la bonne. Et j’ai senti qu’il me fallait un nouveau challenge ».
En attendant de voir si Yoann Gourcuff connaîtra à l’OL la même réussite qu’avec les Girondins, il garde de Bordeaux des souvenirs inoubliables. « Quasiment que du positif. Je n’avais justement pas envie de faire la saison de trop à Bordeaux qui aurait pu gâcher ces deux années. Forcément, la première saison, avec le titre, reste extraordinaire avec tous ces renversements de situation à la fin. On était vraiment dans une dynamique exceptionnelle », raconte-t-il. Aujourd’hui, son ancienne et sa nouvelle équipe cherchent elles aussi une dynamique positive en championnat. Et demain soir, c’est bien la saison de Lyon en Ligue 1 que l’international français voudra lancer.
« L’année du titre, il y avait une osmose entre l’équipe et le public. Les gens prenaient du plaisir à voir jouer l’équipe. Quelque chose s’était créé. Je sais que je serai peut-être sifflé mais je devrai en faire abstraction et me concentrer sur le terrain », raconte Gourcuff, qui en a profité pour faire la lumière sur son transfert, le plus imposant de l’été. « Je savais grâce à Hugo Lloris et Jérémy Toulalan que j’intéressais Lyon mais c’était pendant la Coupe du Monde et je voulais vraiment me concentrer sur la compétition. Quand on est revenu d’Afrique du Sud, je n’avais pas trop envie de parler de mon avenir parce qu’il fallait digérer tout ce qui s’était passé. À mon retour de vacances, le président est venu me demander de l’avertir au plus tôt si j’avais l’intention de partir. Je lui ai répondu que ma priorité, à ce moment-là, était de retrouver le plaisir du jeu. Mais une fois que ma décision de partir est devenue claire dans ma tête, j’ai pris rendez-vous avec lui tout de suite », explique-t-il.
SI Jean-Louis Triaud n’a pas fermé la porte et a laissé son joueur rejoindre la concurrence, il n’a pas spécialement été tendre avec le Breton après son départ. Sûrement déçu de voir partirGourcuff, même si l’argent récolté a permis de combler les trous dans les comptes, Triaud devait se douter que le départ de Laurent Blanc allait bouleverser la donne. « C’est Laurent Blanc qui m’a fait venir aux Girondins. Avec lui et Jean-Louis Gasset, ça s’est très bien passé dès le début. Avec leur départ, la situation n’était plus la même qu’à mon arrivée. Celui de Marouane (Chamakh) aussi a joué », admet Gourcuff. « À partir de là, j’ai pris le temps de bien réfléchir : maintenant, toutes mes décisions ont une certaine importance, je devais me persuader que c’était la bonne. Et j’ai senti qu’il me fallait un nouveau challenge ».
En attendant de voir si Yoann Gourcuff connaîtra à l’OL la même réussite qu’avec les Girondins, il garde de Bordeaux des souvenirs inoubliables. « Quasiment que du positif. Je n’avais justement pas envie de faire la saison de trop à Bordeaux qui aurait pu gâcher ces deux années. Forcément, la première saison, avec le titre, reste extraordinaire avec tous ces renversements de situation à la fin. On était vraiment dans une dynamique exceptionnelle », raconte-t-il. Aujourd’hui, son ancienne et sa nouvelle équipe cherchent elles aussi une dynamique positive en championnat. Et demain soir, c’est bien la saison de Lyon en Ligue 1 que l’international français voudra lancer.
Aurélien Léger-Moëc
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