France Info - 11 février 2009
Nouvelle icône gay... Des hebdos féminins qui se pâment devant ce beau brun ténébreux... A quelques heures de France-Argentine au Stade Vélodrome, gros plan sur la nouvelle coqueluche de l’équipe de France, Yoann Gourcuff, 22 ans.
Yoann Gourcuff sous le maillot tricolore, le 14 octobre 2008 face à la Tunisie - © REUTERS / Charles Platia
Saluant "ses yeux de biche, ses mèches rebelles ou sa cuisse fuselée", la revue de la communauté gay venait de désigner le milieu offensif des Girondins "Bombe du Mois", digne successeur à ce titre de Cristiano Ronaldo. Pour autant, présenter Yoann Gourcuff comme la nouvelle icône gay à l’instar de Jean Galfione dans les années 90, serait réducteur.
Le sport dans la peau
Yoann est né à Ploemeur dans le Morbihan (en breton, Gourcuff signifie littéralement "homme doux"), d’un papa… entraîneur de football, et d’une maman ancienne basketteuse. Football ou basket ? C’est en s’appuyant sur un ballon de foot que le petit Yoann réussit à se relever pour faire ses premiers pas, aime à rappeler sa maman Marine.
Enfant et adolescent, Yoann a le sport dans la peau : badminton, tennis, ping-pong, natation, plutôt que math et français, se souvient son institutrice de CE2-CM1, Monique Nedellec. Très doué au tennis, Yoann opte pourtant pour le foot, sur les traces de son père Christian, actuel entraîneur du FC-Lorient.
La suite, tout le monde la connait : le Stade Renais où il arrive en 2001, une saison 2005-2006 où il explose, les clubs étrangers qui le courtisent, son départ pour le Milan-AC en 2006, son premier match sous le maillot tricolore l’été dernier. L’Italie, où Yoann Gourcuff connaîtra plus souvent le banc de touche que le gazon.
Au début de la saison 2008-2009, Gourcuff retrouve la L1, prêté aux Girondins par Milan. Un prêt avec option d’achat pour un montant de 15 millions d’euros. Des chiffres, des sollicitations, une popularité qui donnent le vertige : dans le clan Gourcuff, on aimerait que Yoann continue de s’épanouir les crampons au pied, mais qu’on lui fiche la paix en dehors de stades.
Loin du strip-tease malheureux de Chaban-Delmas après la victoire des Girondins face à Valenciennes, l’image-référence de la famille, c’est le champion de tennis Roger Federer : flamboyant sur les courts, respectueux de ses adversaires et très discret dans sa vie privée.
Reportage, interviews : Cécilia Arbona
Page web : Gilles Halais
Page web : Gilles Halais
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