#OL - @staderennais— OL_Plus (@OL_Plus) 11 décembre 2016
Dans les retours d'#Ex_OL aujourd'hui, il y a bien sur #Gourcuff #TeamOL #OLSRFC pic.twitter.com/tLJCp7fZR0
XI Rennes : Costil - Danzé, Gnagnon, Bensebaini, Baal - Hunou, Fernandes, André, Ntep - Sio, Gourcuff #OLSRFC
Victoire de l'OL1-0 ,contre le cours du jeu qui a été dominé par les Rennais ,les maladresses devant le but et l'excellent Antho Lopes n'ont pas permis à Rennes de concrétiser des intentions dans la lignée du match contre Sainté .. dommage
Yoann a fait un bon match ,moins présent sur la 2ème partie de la 2ème mi-temps .. Rennes étant réduit à 10 suite à une faute indiscutable de Bensaïni sur Lacazette , Yoann s'est mis au service de l'équipe au côté d'André ,Ntep étant passé en pointe .
TOP 3
Seul Lyonnais à avoir brillé sur l’ensemble de la rencontre : Anthony LOPES.(8) Sollicité à plusieurs reprises et malgré une certaine passivité de sa défense, le gardien lyonnais a toujours été solide gardant ainsi sa cage inviolée. Un match impeccable avec des arrêts décisifs. Ses coéquipiers peuvent le remercier.
Il continue sa montée en puissance ! Adrien HUNOU a une nouvelle fois été très intéressant. Très remuant, il a manqué d’ouvrir le score en première période, mais il a été surpris par la passivité de Yanga-Mbiwa et n’a pas assez suivi l’action. En seconde période, il s’est illustré par son jeu de tête et par ce centre millimétré délivré pour Ntep qui a malheureusement manqué de réussite derrière.
Un peu moins actif en seconde période, Yohann GOURCUFF (6)n’a cependant pas ménagé ses efforts dans le dos de Giovianni Sio, surtout en première mi-temps. Toujours en mouvement, l’ancien Lyonnais a permis à son équipe de se mettre dans de bonnes dispositions mettant sous pression la défense centrale lyonnaise, souvent en retard. (sport 365 )
via le site de LCI :
(.......);;Dans ce même thème des ironies du Destin et des trajectoires croisées, notons, en parallèle, la prestation de grande classe de Yoann Gourcuff. Oui, ce Yoann Gourcuff sur lequel le club lyonnais avant placé tant d’espoirs (et d’argent). Un Yoann Gourcuff sifflé et hué par le Parc OL sur chacune de ses gracieuses prises de balle. Un Yoann Gourcuff auquel les Bad Gones consacrèrent des chants d’insultes ("Yoann Gourcuff est une salope") ce dimanche. Faire son meilleur match à Lyon, en jouant contre Lyon, fut sa réponse mutique et cinglante. Lui gardera sans doute en bouche le goût amer du seul résultat. Mais il ne faut pas s’y tromper. Et Rachid Ghezzal ne s’y trompa pas au sortir du match : "On a clairement fait un match de merde! On est frustrés de gagner de cette manière."
AVANT-MATCH
Conf' lyonnaise (extrait via foot 01)
Il s’agira forcément d’un match particulier pour le milieu de terrain, qui ne garde pas que de bons souvenirs de son passage chez les Gones. Du coup, les coéquipiers de Corentin Tolisso s’attendent à affronter un Gourcuff revanchard et donc très dangereux.
« Je pense qu’il sera surmotivé. Mais nous aussi on le sera. Yoann est un très bon joueur, même s’il a eu des années compliquées ici. Il a fait des gros matchs, a rappelé le milieu de l’OL, sixième de Ligue 1 à deux longueurs de son prochain adversaire. Ça va être un match compliqué face à Rennes. C’est une bonne équipe, qui est devant nous au classement. Il faudra répondre présent physiquement surtout. »
De son côté, Bruno Genesio regrette que Lyon n’ait pas retrouvé le meilleur Yoann Gourcuff. « Fiasco c’est un bien grand mot. On l’a côtoyé cinq ans. On a un sentiment d’inachevé parce qu’on n’a pas réussi à l’emmener au niveau où il aurait dû être, a reconnu l’entraîneur lyonnais. C’est un des joueurs qui a le plus de talent en France. (...) Pour moi c’est un sentiment d’échec, d’inachevé. On n’a pas réussi dans ce qu’on devait faire. » Espérons pour Genesio que l’OL ne s’en mordra pas les doigts ce week-end...
Gourcuff face à son passé
Publié le
L'international
français était la star annoncée de l'OL en 2010. Il revient pour la
première fois à Lyon, avec Rennes, sur les traces d'une histoire qu'il a
vécue de manière douloureuse.
Hervé Penot
Et si tout n'avait
été qu'un long malentendu, une histoire née sur des faux-semblants ? Et
si son arrivée à Lyon, en 2010, avait été le symbole d'un décalage
profond entre ce qu'il était et ce qu'il représentait ? Voulait-il
seulement enfiler le maillot de l'OL alors qu'il sortait d'une Coupe du
monde en Afrique du Sud douloureuse et qu'il se voyait prolonger
l'aventure bordelaise pour se retaper ? Les enjeux financiers (pour
Bordeaux, 22 millions d'euros ; pour lui, une moyenne de 500 000 euros
brut mensuels finalement perçue pendant cinq ans) ont modifié le chemin
idéal tracé dans son imaginaire.
Il faut remonter le
temps, comprendre ce que figurait le nom de Yoann Gourcuff, trente ans
aujourd'hui, à cette époque : la nouvelle star française, le play-boy,
la tête bien faite, sorte d'incarnation de l'anti-Knysna dans une France
en quête de modèles. Sa présentation en grande pompe, version FC
Barcelone ou Real Madrid, devant vingt mille spectateurs, a marqué un
premier tournant dans cette relation bientôt déchirée.
Cette mise en scène
l'a gêné : il s'imaginait en footballeur, pas en icône, dépassé par ce
cérémonial rare. L'ombre et la lumière : cruel dilemme pour cet amoureux
du jeu qui ne pouvait comprendre que son salaire, son aura,
entraînaient certaines contraintes. Ne devait-il pourtant pas accepter
cette part de médiatisation, de critiques inhérentes à son statut ?
«Quand on est con, c'est plus
facile», son père
Il n'a jamais admis
les attaques récurrentes sur la véracité de ses blessures ou sur sa
vulnérabilité mentale, comme Christian, son père, qui a soutenu son
fiston dans ces heures sombres où Lyon mettait en cause ses sensations
physiques. Après une première année plus tranquille, il a glissé pendant
les saisons suivantes, n'a jamais pu relever la tête, se coupant petit à
petit du vestiaire et se réfugiant près de ses proches, près de Karine
Ferri, son amie, qui lui a donné depuis un enfant. Gourcuff respirait en
marge de sa passion, incapable de négocier ce tournant. « Il était blessé, c'est tout, mais personne ne l'a cru et on a découvert après ce qu'il avait », nous a expliqué son père un jour, coupant court aux idées reçues.
« Quand je suis arrivé, je me suis posé des questions car il y avait une sorte de mythe, entre guillemets, autour de lui, explique Henri Bedimo, son ancien partenaire. C'est
un très bon mec, il devait seulement s'ouvrir plus. La dernière année,
même quand il râlait un peu, on avait l'impression qu'il ne disait rien.
Et j'ai vu beaucoup de joueurs qui se donnaient un genre. Lui, c'est le
même sur et en dehors, même si je ne le fréquentais pas. » Qui le
fréquentait, d'ailleurs, à part Jérémy Toulalan et Hugo Lloris, au
début, ou Mehdi Zeffane, toujours proche à Rennes ? Pas facile : il
s'entraînait puis rentrait chez lui, sans mot dire ou presque, touché
par la dérive d'une carrière qui s'échappait. Il souffrait en silence,
exposé à ses fragilités, à son caractère d'introverti. Un message
insultant explicite, en bout de course, tagué sur un mur de sa résidence
de la métropole de Lyon, n'a pu qu'ajouter à son mal-être. « Il était dans sa bulle, t'as envie de l'aider. En plus, il respire le foot, quand tu discutes avec lui, c'est un régal », ajoute Bedimo, qui l'a apprécié.
Cet après-midi,
Gourcuff revient sur les traces de ce passé douloureux dans un Parc OL
inconnu. Un an et demi plus tard. Une éternité quand on le voit renaître
à Rennes. « Quand on revient, il y a des souvenirs mais il faut faire abstraction du contexte, souligne son père. Il
est bien polarisé sur Rennes. Il a su cloisonner les choses. C'est
vrai, on n'est pas imperméable à ce qui se dit, mais il faut relativiser
et avancer. Quand on est con, c'est plus facile, on ne doute de rien
mais quand on est sensible, on doit se mettre des barrières, sinon on
est pris dans le tourbillon. » Aujourd'hui, Yoann Gourcuff se reconstruit, humainement et sportivement. Dans l'ombre, comme il l'aime.
Un bon match en perspective...
RépondreSupprimerçà fait plaisir ce que dit B. GENESIO de Yoann "C’est un des joueurs qui a le plus de talent en France". Et c'est d'ailleurs mon avis...
C'est certain que l'O.L. a été un peu déçu par rapport à ce qu'ils avaient imaginé concernant Yoann quand il était arrivé à Lyon, mais tous reconnaissent son talent. Mais ils n'oublient pas non plus les beaux buts qu'il a marqués ou qu'il a fait marquer (notamment la belle passe qu'il avait faite à Jimmy Briand qui avait marqué le but de la victoire face à St Etienne, but qui est resté dans tous les esprits lyonnais).
Que les meilleurs gagnent !...je soutiens toujours l'O.L. mais comme Yoann joue à Rennes, je suis régulièrement de très près aussi Rennes et j'aimerais bien que Yoann marque un beau but...donc pourquoi pas un match nul...
Vivement demain pour le match !
JY
Pareil ;-)
Supprimeril y aurait un lien pour regarder le match ?
RépondreSupprimerS'il y a des gens qui soutiennent Lyon honte à eux. Bad Gones = GROSSES MERDES.
RépondreSupprimerBad Gones = extrême droite bas du front. Faut pas s'étonner... CP
SupprimerL'équipe, les joueurs ne sont pas responsables des actions des abrutis soit-disant "supporters" ..... On peut soutenir d'équipe sans approuver les Bad Gones .
SupprimerMH
Je voudrais nuancer ce post écrit hier car on a maintenant des précisions sur certains faits du match ..... Si les joueurs lyonnais ne sont pas responsables de l'attitude des supporters, ils le sont en revanche des tentatives d'agressions que Yo a subies sur le terrain ...... Mapou, c'est Mapou ...... mais de la part de Gonalons qui connaît bien Yo, c'est honteux ! Heureusement que Yo s'en tire sans blessure .....
SupprimerMH
j'ai été surprise aussi par l'attitude de Max Gonalons...
Supprimertrès déçue par son comportement.
J.
Gonalons est une brute sur le terrain et il n'y a pas à être surpris. En plus il a toujours démoli Yo dans la presse quand il était blessé, c'est une pute du club et c'est tout.
SupprimerIl y avait surtout un petit parfum de contentieux dans l’air avec certains de ses anciens coéquipiers, et notamment Maxime Gonalons. Dès le premier quart d’heure de jeu, une faute de Mapou Yanga-Mbiwa sur l’ex-Lyonnais (de 2010 à 2015) a déclenché une petite explication entre les deux joueurs. « J’ai trouvé que les Lyonnais étaient très intéressés par ses chevilles, malheureusement », a même estimé Paul-Georges Ntep après la rencontre.
RépondreSupprimer>> A lire aussi: Mathieu Valbuena permet à un OL ultra laborieux de s'en sortir
« Tant que les arbitres seront d’une telle naïveté… »
« Mais Yoann a su faire abstraction de ça comme toujours, a poursuivi l’ailier rennais. C’est quelqu’un de très fort mentalement. Il a su se concentrer sur son foot et essayer d’aiguiller notre jeu. Au fil des matchs, il monte en puissance. » Son père et entraîneur Christian partageait sans le citer directement cette analyse, puisqu’il s’est fendu d’une sortie médiatique assez surprenante. CP
PS : NTep, non seulement il est bon sur le terrain, mais qu'est-ce qu'il s’exprime bien aussi. Il a un vocabulaire riche, choisi. C'est un régal en interview en général. CP