Yoann Gourcuff, buteur contre Athènes, retrouve la France et Lille, mardi soir. Lille tremble, la France va savourer. Le Milan AC, à l'occasion de la 2e journée de la Ligue des Champions, affronte le Losc, mardi soir. Une affiche alléchante qui verra Yoann Gourcuff fouler une pelouse hexagonale, quelque mois après son départ au-delà des Alpes. Arrivé à la surprise générale en Lombardie, le fils de Christian, l'entraîneur de Lorient, ne regrette pas ce choix. Auteur d'un début encourageant, il espère faire taire les critiques. Surtout les Français...
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Un Francese qui brille
Football.fr : Yoann, vous voilà de retour en France pour la Ligue des Champions. Comment on aborde ce déplacement à Lille du côté milanais ?
Yoann Gourcuff : Le coach (Carlo Ancelotti, ndlr) m'a déjà demandé quelques renseignements. C'est drôle, à Milan, on ne connaît pas vraiment Lille. Alors, j'en ai profité pour lui dire que c'est une équipe avec un gros mental, qui ne lâche jamais rien. Ils respectent à la lettre les consignes de leur entraîneur Claude Puel, que je considère comme l'un des meilleurs techniciens. Il faudra vraiment se méfier.
Vous avez changé de monde en passant de Rennes à Milan. Qu'est-ce qui vous a le plus surpris à votre arrivée ?
Le sérieux du club ! Ici, tout est chronométré et planifié. Je crois vraiment que Milan est incomparable dans le monde. Je peux vous dire que l'on ne rigole pas beaucoup pendant les entraînements. Mais ne vous inquiétez pas, mes coéquipiers m'ont très bien accueilli. Les dirigeants m'ont également permis de me consacrer uniquement au football en me trouvant un appartement et un professeur d'italien. On est vraiment très bien encadré.
On s'attendait à un départ timide de votre part, mais même pour votre premier match de Ligue des Champions, vous avez brillé (contre l'AEK Athènes il y a deux semaines).
C'est sûr que pour une première, il y a plus difficile. J'aurais bien aimé faire également des passes décisives. Car je suis plus un passeur qu'un buteur. Maintenant, même si je ne me prends pas encore pour "Pippo" (son coéquipier Filippo Inzaghi, ndlr), je suis extrêmement heureux d'avoir marqué.
"Jouer une saison en Serie B, ça aurait été vraiment décevant."
Le Milan, un bon choix de votre part : le début de saison vous conforte-t-il dans cette idée ?
Pour revenir sur ce sujet, je souhaite dire que c'était une décision mûrement réfléchie. Il est vrai, j'aurais peut être plus joué ailleurs (il a notamment été approché par le PSG, ndlr), mais lorsque le Milan AC vous appelle, c'est dur de refuser. Avec mon père (Christian Gourcuff, l'entraîneur de Lorient, ndlr), on a pesé le pour et le contre. Je n'avais surtout pas envie de laisser passer ma chance. Une opportunité comme celle-ci, cela ne se rencontre qu'une seule fois dans la vie. Alors oui, je vais peut être me retrouver de temps en temps sur le banc, mais une saison est très longue... Entre la Coupe d'Europe, la Coupe d'Italie et le championnat, le coach me donnera forcément du temps de jeu. A moi de répondre présent.
D'autant que le Milan a failli être rétrogradé en Serie B. Comment avez-vous vécu ces évènements ?
A ce moment là j'ai eu très peur. Un matin, les journaux italiens annonçaient que le Milan jouerai en Série B. Le lendemain c'était en Serie A. J'avoue que j'étais un petit peu stressé... Jouer une saison en série B, ça aurait été décevant. Vraiment. Heureusement, les dirigeants m'ont appelé et m'ont assuré qu'il n'y avait pas de problèmes.
Malgré le match nul de Milan à Livourne ce week-end (il n'a pas disputé la rencontre), les Rossoneri ont très bien débuté avec trois victoires. Quoique avec les huit points de pénalité, le Milan AC n'est pour l'instant que 12e...
C'est un handicap, mais je crois sincèrement qu'on réussira à accrocher une place en Ligue des Champions. On peut même encore rêver du titre, rien n'est perdu. Les joueurs sont très revanchards. Nous ferons tout pour rattraper l'Inter Milan et l'AS Rome, les deux favoris de cette saison (via gourcuffenforce)
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Football.fr : Yoann, vous voilà de retour en France pour la Ligue des Champions. Comment on aborde ce déplacement à Lille du côté milanais ?
Yoann Gourcuff : Le coach (Carlo Ancelotti, ndlr) m'a déjà demandé quelques renseignements. C'est drôle, à Milan, on ne connaît pas vraiment Lille. Alors, j'en ai profité pour lui dire que c'est une équipe avec un gros mental, qui ne lâche jamais rien. Ils respectent à la lettre les consignes de leur entraîneur Claude Puel, que je considère comme l'un des meilleurs techniciens. Il faudra vraiment se méfier.
Vous avez changé de monde en passant de Rennes à Milan. Qu'est-ce qui vous a le plus surpris à votre arrivée ?
Le sérieux du club ! Ici, tout est chronométré et planifié. Je crois vraiment que Milan est incomparable dans le monde. Je peux vous dire que l'on ne rigole pas beaucoup pendant les entraînements. Mais ne vous inquiétez pas, mes coéquipiers m'ont très bien accueilli. Les dirigeants m'ont également permis de me consacrer uniquement au football en me trouvant un appartement et un professeur d'italien. On est vraiment très bien encadré.
On s'attendait à un départ timide de votre part, mais même pour votre premier match de Ligue des Champions, vous avez brillé (contre l'AEK Athènes il y a deux semaines).
C'est sûr que pour une première, il y a plus difficile. J'aurais bien aimé faire également des passes décisives. Car je suis plus un passeur qu'un buteur. Maintenant, même si je ne me prends pas encore pour "Pippo" (son coéquipier Filippo Inzaghi, ndlr), je suis extrêmement heureux d'avoir marqué.
"Jouer une saison en Serie B, ça aurait été vraiment décevant."
Le Milan, un bon choix de votre part : le début de saison vous conforte-t-il dans cette idée ?
Pour revenir sur ce sujet, je souhaite dire que c'était une décision mûrement réfléchie. Il est vrai, j'aurais peut être plus joué ailleurs (il a notamment été approché par le PSG, ndlr), mais lorsque le Milan AC vous appelle, c'est dur de refuser. Avec mon père (Christian Gourcuff, l'entraîneur de Lorient, ndlr), on a pesé le pour et le contre. Je n'avais surtout pas envie de laisser passer ma chance. Une opportunité comme celle-ci, cela ne se rencontre qu'une seule fois dans la vie. Alors oui, je vais peut être me retrouver de temps en temps sur le banc, mais une saison est très longue... Entre la Coupe d'Europe, la Coupe d'Italie et le championnat, le coach me donnera forcément du temps de jeu. A moi de répondre présent.
D'autant que le Milan a failli être rétrogradé en Serie B. Comment avez-vous vécu ces évènements ?
A ce moment là j'ai eu très peur. Un matin, les journaux italiens annonçaient que le Milan jouerai en Série B. Le lendemain c'était en Serie A. J'avoue que j'étais un petit peu stressé... Jouer une saison en série B, ça aurait été décevant. Vraiment. Heureusement, les dirigeants m'ont appelé et m'ont assuré qu'il n'y avait pas de problèmes.
Malgré le match nul de Milan à Livourne ce week-end (il n'a pas disputé la rencontre), les Rossoneri ont très bien débuté avec trois victoires. Quoique avec les huit points de pénalité, le Milan AC n'est pour l'instant que 12e...
C'est un handicap, mais je crois sincèrement qu'on réussira à accrocher une place en Ligue des Champions. On peut même encore rêver du titre, rien n'est perdu. Les joueurs sont très revanchards. Nous ferons tout pour rattraper l'Inter Milan et l'AS Rome, les deux favoris de cette saison (via gourcuffenforce)
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