PORTRAIT Avant d’affronter les Espagnols de la Real Sociedad, le milieu
de l’Olympique lyonnais nourrit de nouveau le fantasme d’un joueur
atypique.
Par GRÉGORY SCHNEIDER
Sans même parler de ses capacités footballistiques, Yoann Gourcuff a
depuis le premier jour une sorte de talent : celui d’exister dans l’œil
des autres indépendamment de ce qu’il dit, ou même - et c’est fort - de
ce qu’il fait. A la relance ce soir à Gerland en match aller du tour
préliminaire de Ligue des champions contre la Real Sociedad
(Saint-Sébastien), le milieu lyonnais est parvenu à ressusciter depuis
quelques semaines son propre fantasme. Une image dont on est prêt à
parier qu’elle survivra à la carrière du joueur lui-même : celle d’un
utopiste au regard clair, adepte d’un jeu suave et collectif, alors que
tout n’est qu’agressivité et violence autour de lui.
C’est peu dire qu’il existe un décalage entre cette représentation et ce
que le journaliste voit de Gourcuff après les matchs (quand il voit
quelque chose, le joueur filant souvent en douce) : un type mariole,
content de lui, à la limite de la provocation quand il décrit le match -
que ses vis-à-vis ont vu, en général - pour en dire le moins possible
avant de lâcher deux ou trois conneries du genre «ce qui compte, c’est
le collectif», ou encore «je me concentre sur mes sensations avec le
ballon». Disons qu’à la longue le découragement a laissé la place dans
l’esprit des présents à une forme d’ironie pourrissant la situation
chaque fois un peu plus.
Bizarre. La position de Gourcuff au sein du vestiaire lyonnais est plus
intrigante. Vendredi, ses partenaires ont semblé soulagés pour Gourcuff
quand celui-ci a inscrit le troisième but de l’OL à Sochaux (3-1) :
possible que l’attitude du gaillard passe mieux auprès de la jeune
génération lyonnaise qu’avec l’ancienne. Au début de la saison dernière,
que Gourcuff a pour partie passée en rééducation (entorse du ligament
interne du genou droit), il s’était fendu d’un speech liminaire devant
le groupe : «J’ai expliqué un peu qui j’étais, a précisé le joueur dans
un documentaire qui lui fut consacré sur Canal +. J’ai donné mon mode de
fonctionnement : en gros, ce n’est pas parce que je ne parle pas que
j’en veux à qui que ce soit.» Ses voisins de vestiaire sont souvent
partis sur cette idée-là mais, passé un certain point, ils se sont aussi
dit que trop, c’était trop.(liberation)
Décidemment ce Gregory Schneider continue dans ses articles à étaler son mépris ! Parle-t'il foot ? non ,Monsieur est vexé parce que "l'utopiste au regard clair " ,rien que ça ,les snobent ! Bassesse et stupidité seront mes critiques envers ce type qui travaille pourtant ds un journal qui nous a souvent habitué à mieux !
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