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mardi 16 juillet 2013

Visite à NY


Quand l’imaginaire nourri d’histoires vraies, de cinéma, de musique, de littérature s’entremêle avec la réalité… 
 
Retour à New York…
1987. Le marathon, la ville  de New York. 5 jours dans une vie. Si loin, malgré une médaille rangée dans une vitrine, au point d’avoir craint que tout fut profondément enfoui dans des recoins désormais inaccessibles de la mémoire. En fait simple poussière sur des souvenirs, instantanément balayée en reposant le pied sur le sol new-yorkais.

New York que l’on découvre ou retrouve, toujours fascinante, inquiétante. Tant de complexité, de simplicité, de diversité, d’inégalité, d’activité. Pas toujours franchement belle, franchement propre. Une ville en couleurs, en odeurs, en hauteur, en bruits. L’impression de bien la connaitre. La télévision, le cinéma, la musique, la littérature en sont ses plus fervents publicitaires. Un film de Woody Allen, Schlessinger, De Palma, Scorsese, Leone, Stone, Coppola… les bouquins de Paul Auster, Jesse Kellerman, Colum McCann, Tom Wolfe… le New York, New York chanté par Elsa Minelli…les sons des boites à Jazz…


Le New York des autres et modestement le sien. Des kilomètres parcourus bloc après bloc sur des avenues, dans des Parcs, les musées, les magasins, le métro… Les sens en éveil. Des taxis jaunes, des limousines, des calèches vers Central Park, la blancheur de la Cathédrale Saint Patrick cachée par ses échafaudages de rénovation, les fumerolles du monde souterrain, le Carnegie Hall, le Madison Square Garden, le mythique Waldorf  Astoria… les gratte-ciel dont le fameux Empire State Building… Dimanche sur la 5ème Avenue, vers Central Park, à Time Square, Broadway… Des rues encombrées, des magasins bondés dans un brouhaha incessant… un petit espace vert presque tranquille…
New York le jour,  la nuit. New York, 24 heures sur 24 où un monde de fourmis en perpétuel mouvement. New York offre son incroyable énergie, ses contrastes, ses démesures, son regard de liberté sans jugement.


Staten Island… Brooklyn… le Queens… le Bronx… Manhattan… les cinq arrondissements de la ville. Cinq arrondissements empruntés par le célèbre marathon. Quand vous êtes sur le pont du Verrazano au moment du départ vous n’imaginez pas ce que vous allez vivre. Deux bornes au-dessus de l’eau avant la grande découverte. Une autre façon de visiter la Grosse Pomme. Une balade athlétique et initiatique. Les jambes et le palpitant pour avancer. Les yeux, les oreilles, le nez, les mains courroies de transmission vers le cœur pour le plein d’émotions. Et si la fatigue vous gagne, une voix, dix voix,  cent voix vous exhortent à avancer « come-on guy, tu n’as pas le droit d’abandonner ». Une tape amicale pour autre carburant et atteindre son graal.
New York accepte tout le monde mais ne tolère pas la faiblesse. New York se relève de tout, ne s’arrête jamais à l’image de ce qui se passe sur le site des anciennes tours jumelles. New York, cette Mecque lointaine des rêveries est bien là et ne s’oublie pas.(olweb)

 

1 commentaire:

  1. Mais , ils font du tourisme !

    Quelle chance , ils ont !

    Ouha , New York au frais du club , sympa ,non ?

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