Les absents ont… raison
Au lieu de ça, nos cousins d'outre-Quiévrain se sont contentés de défendre en exerçant un gros pressing au milieu. Ce qui a plutôt bien marché d'ailleurs. Par moment, il y avait cinq ou six joueurs belges dans le camp français pour empêcher la première relance, ce qui a souvent obligé les défenseurs - Rami en tête - à jouer long, faute de solution en jeu court. Du pain béni pour la charnière Van Buyten-Kompany…
On le sait désormais : le gros point faible de l'EdF, c'est le milieu. Et le plus terrible, c'est que le problème subsiste quels que soient les joueurs alignés. Que ce soit Cabaye, Martin ou même Nasri, aucun d'entre eux n'est capable de faire la différence, de distiller la passe juste dans le bon timing qui permet de faire sauter un pressing haut, à l'image de Martin qui a passé son temps à redonner le ballon derrière à Rami.
Dans ces conditions et contrairement à l'adage, les absents ont… raison. Bien qu'ils n'aient pas porté le maillot bleu depuis des lustres, Diaby et Gourcuff ont gardé toutes leurs chances intactes alors que leur absence prolongée aurait dû fortement les pénaliser. Attention, je ne dis pas que leur retour à tous les deux est garanti et qu'ils vont révolutionner le jeu de l'équipe de France. Juste qu'ils n'ont pas perdu de points, car personne ne s'est imposé pendant qu'ils n'étaient pas là.
C'est d'autant plus rageant que les trois de devant étaient en plein pic de forme. Mais pour exister, les attaquants ont besoin de ballons exploitables. Or, ils n'ont que trop rarement eu à négocier des ballons propres, où le décalage était déjà fait, où une partie du rideau défensif belge était déchiré. Résultat : ils se sont épuisés à redescendre chercher les ballons qui n'arrivaient pas, pour tenter le coup en partant de plus loin.(blog de Menès sur Yahoo)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire