un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

Coucou, à tous mes visiteurs

Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
A LIRE: Si vous voulez que vos commentaires soient publiés :
Pas de commentaires sur" la vie
très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres
J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous .
COCO
ps : un PSEUDO ou une INITIALE signant les com's me semble souhaitable ,c'est un minimum et cela facilite les échanges ! MERCI
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dimanche 24 octobre 2010






L'Olympique Lyonnais a remporté son troisième match de Ligue des Champions en réussissant un très beau match face au Benfica Lisbonne. Les Gones sont en nets progrès et filent droit vers les huitièmes de finale. Encore une fois.  
En direct du stade de Gerland
- Une très forte délégation portugaise est venue soutenir le Benfica. Pour preuve, à l'entrée de Lloris lors de l'échauffement, il a été sifflé. Les supporters « benfiquistes » garnissaient leur tribune réservée, mais dans les autres gradins, de nombreux maillots rouges se mettaient en évidence. La communauté portugaise de France s'est mobilisée pour soutenir le club de Lisbonne. 

- Toulalan, blessé, sera absent jusqu'au 2 novembre minimum. Il souffre d'un métatarse. 

- La ville de Lyon a été marquée par des incidents entre casseurs et forces de l'ordre en marge des manifestations contre le projet de réforme de la retraite. Mais aux abords de Gerland, tout était calme avant le match. 


Les buts
21eme minute (1-0)
Gourcuff décale Bastos sur la gauche. Le Brésilien entre dans la surface et dépose le ballon au second poteau pour la tête de Briand qui s'applique et trompe Roberto.

51eme minute (2-0)
Briand, servi dans l'axe par Gonalons, frappe du droit. Le poteau gauche repousse, mais Briand, qui a continué sa course, vient reprendre dans la surface et sert Lisandro qui place une bonne tête, sauvée par Roberto. Mais l'Argentin a suivi et pousse la balle au fond. 


Les moments forts
20eme minute
Côté gauche, frappe de l'extérieur du gauche de Bastos sur le poteau gauche du gardien Benfica Lisbonne. 

46eme minute
Pjanic, côté droit, déborde et centre pour Lisandro qui reprend du droit mais tire directement sur Roberto. 

48eme minute
Côté gauche, Bastos, dans un angle fermé, préfère frapper plutôt que de chercher Lisandro dans l'axe. Ça passe de peu à côté. 

49eme minute
Briand, bien servi par Réveillère, vient centrer aux six mètres pour Lisandro qui tend la jambe droite dans l'axe mais rate le cadre à cinq mètres du but portugais. 

58eme minute
Corner côté gauche de Gourcuff qui frappe en cloche à l'entrée de la surface où Bastos réalise une splendide volée que Roberto écarte de justesse. 

62eme minute
Bon coup-franc signé Gourcuff à 23 mètres. Roberto repousse, Bastos a suivi mais le gardien parvient encore à sauver son camp. 


Le tournant du match
43eme minute
En excluant sévèrement Gaitan, l'arbitre espagnol met Lyon en excellente position : déjà supérieur à onze contre onze, Lyon va dérouler après ce carton rouge. Lyon n'avait sans doute pas besoin de ça pour s'imposer, mais cela lui a facilité la tâche. 


Jeu, joueurs et arbitre
Le jeu
Qu'on le veuille ou non, Lyon a la taille patron en Ligue des Champions que recherche Marseille et que n'a pas eu, loin de là, Auxerre : trois matchs, trois succès, un pied et demi en huitièmes de finale et une prestation convaincante à domicile face au Benfica Lisbonne. Que demander de plus ? Présents dans les duels, actifs et techniques, les Gones ont fait la différence rapidement et ont poussé les Portugais à la faute. Au final, le 2-0 est même clément pour des visiteurs qui n'ont pas su profiter de leur bonne période en première mi-temps et qui ont ensuite peiné à dix contre onze. Lyon a retrouvé des couleurs avec cette victoire qui suit celles de Lille, Nancy et de l'Hapoël Tel-Aviv. Au fait, l'entraîneur de cette équipe s'appelle toujours Claude Puel... Comme quoi, la vérité d'un jour... 

Lyon Les Lyonnais
Le joueur du match
DIAKHATE : Dans un match où la production offensive a été brillante, pourquoi choisir un défenseur plutôt qu'un attaquant ? C'est que la défense a rassuré les attaquants qui se sont lâchés sans craindre une boulette derrière. Et, parmi les défenseurs, Diakhaté a été formidable, notamment dans les temps faibles lyonnais. Positionné axe gauche, il a très bien démarré avec notamment un tacle régulier monstrueux sur Aimar (13eme) qui faisait suite à une intervention ponctuée d'un râteau dans sa surface. Par la suite, il a confirmé étant souvent là en dernier rempart devant Lloris. 

Les autres joueurs
LLORIS : Peu ou pas de travail à effectuer mais était attentif, au cas où, comme sur ce corner dégagé des poings en fin de match. REVEILLERE : Très présent et très tranchant défensivement face à Gaitan, il plane en ce moment avec Lyon comme en équipe de France. Averti toutefois à la 41eme pour un accrochage sur ce même Gaitan. 
CRIS : Arrière central droit, il a montré qu'il était en forme avec de bonnes interventions sur l'homme. 
CISSOKHO : Un match sérieux défensivement et un apport intelligent devant. Une prestation correcte. 
GONALONS : Un très bon match à la récupération dans un secteur où il était un peu seul. 
PJANIC (6): Titularisé comme face à Schalke 04, il a apporté sa technique dans les petits périmètres, déchargeant Gourcuff d'un marquage trop strict. Précieux. 
GOURCUFF (7) : Un très bon match, percutant, même s'il a souvent oublié Bastos. Dommage car quand il l'a trouvé, ça a fait but (21eme). En progrès et utile pour son replacement défensif également. Remplacé à vingt minutes de la fin par KALLSTROM
Olivier DE LOS BUEIS mercredi 20 octobre 2010 





mardi 12 octobre 2010

Yoann EDF France-Luxembourg

Gourcuff, le retour en grâce

Préféré à Samir Nasri à la baguette de l'équipe de France face au Luxembourg, Yoann Gourcuff a justifié la confiance de Laurent Blanc. Le néo-Lyonnais a offert, sur corner, l'ouverture du score à Karim Benzema, avant de sceller la victoire des Bleus, comme contre la Roumanie, en fin de match. Titularisé, Guillaume Hoarau a lui déçu avant de sortir sous les sifflets de Saint-Symphorien.

Yoann Gourcuff a inscrit un deuxième but en deux matches avec les Bleus. (Reuters)
Yoann GOURCUFF: 6.5
Pour son retour en équipe de France, il s'était glissé dans la peau d'un remplaçant contre la Roumanie avant de rappeler au bon souvenir de ses supporteurs en scellant le score sur une passe de Payet. Mardi, Laurent Blanc lui a confié les clés du camion bleu, comme il lui avait données à Bordeaux. Après une mise en route poussive, comme le reste de l'équipe, il frappe un premier bon coup franc (20e), l'occasion de se chauffer pour un futur corner qui amènera l'ouverture du score de Benzema (23e). S'il a eu du mal à créer des décalages, il a surtout tenté de loin, deux fois dans la même minute (65e) en seconde période, avant de trouver le chemin des filets sur un coup franc rapidement joué par... Payet (76e). Deux buts en deux matches, son passage en équipe de France sous les ordres de Laurent Blanc pourrait avoir définitivement effacé le douloureux souvenir de l'Afrique du Sud.

Hugo LLORIS: 5
Dans un match où il n'a eu qu'un arrêt à effectuer, sur un retourné de Blaise (75e), le gardien lyonnais s'est distingué en première période par une sortie loin de sa surface inappropriée (19e). S'il a écarté le ballon de la tête, il aurait pu sur ce coup-là faire confiance à sa défense centrale.

Anthony REVEILLERE: 6
Déjà apparu à son aise contre la Roumanie samedi au Stade de France (2-0), le latéral droit de l'Olympique Lyonnais a réussi un deuxième match plein contre le Luxembourg. Défensivement, on s'en doute, Réveillère n'a pas eu beaucoup de travail. C'est offensivement que l'ancien Rennais, qui fêtait sa septième sélection en sept ans, a convaincu, multipliant les solutions dans son couloir droit.

Adil RAMI: 5
Pour la troisième fois consécutive, l'équipe de France n'a pas encaissé de buts. Le Lillois, qui prend peu à peu ses marques dans cette équipe, n'y est pas étranger. Le défenseur central nordiste n'aura il est vrai eu aucun ballon dangereux à négocier... Dans ce genre de match, il aurait pu être plus influent par ses relances.

Philippe MEXES: 5
A l'image de son compère de la charnière, le Romain n'a pas assez pesé sur ces relances dans un match qui lui commandait pourtant d'être le premier relais des Bleus. Sa belle occasion en première période, un contrôle de la poitrine enchaîné d'une frappe du droit sortie par Joubert (22e), a été effacée par son manque de vigilance sur le seul corner luxembourgeois qui aurait pu permettre à Blaise de tromper Lloris (75e).

Gaël CLICHY: 4
Deux frappes à son actif, non cadrées (11e et 58e). Voilà le seul écot offensif apporté par Gaël Clichy dans son couloir gauche. Ça fait peu en comparaison du travail effectué par son pendant à droite, Réveillère. A sa décharge, le Gunner n'a pas été aidé par le rendement tout aussi faible de Florent Malouda. Il a au moins réussi la performance de ne pas faire de bourde défensive.

Alou DIARRA: 5
Le capitaine de l'équipe de France, un statut que Laurent Blanc a voulu confirmer quoiqu'il en dise en lui confiant pour la deuxième fois consécutive le brassard, a eu beaucoup de travail en début de match pour faire le ménage. Pas toujours juste dans ses interventions quand les Bleus en avaient besoin, le Bordelais est monté en régime à mesure que la France prenait le contrôle du match. Un match propre mais pas aussi plein que face à la Roumanie.

Abou DIABY: 5.5
Comme tous ses coéquipiers, voire même un peu plus, il a souffert en début de match, peinant à trouver sa place au milieu du terrain. C'est en se rapprochant de ses attaquants qu'il a trouvé la clé, n'hésitant pas au passage à prendre sa chance de loin à deux reprises en première période (33e et 36e). Au retour des vestiaires, on a retrouvé le Diaby percutant, celui capable d'éliminer plusieurs adversaires avant de servir Gourcuff (65e). Le Gunner a fini la rencontre en roue libre.

Florent MALOUDA: 4
A l'exception d'un bon centre pour la tête de Hoarau en première période, le milieu de terrain de Chelsea n'a rien montré. Déjà passé à côté contre la Roumanie, le meilleur Français de l'année 2010 n'a pas profité de son repositionnement sur le côté gauche du losange tricolore, un poste que voulait lui faire occuper Raymond Domenech en Afrique du Sud, pour faire étalage de son volume de jeu. Au contraire. Il a tout raté, en tentant de faire la différence seul (15e) ou en perdant un ballon dans sa moitié de terrain qui aurait pu offrir un coup franc dangereux au Luxembourg (61e). Remplacé peu après l'heure de jeu par Samir Nasri (63e), lequel a apporté ses qualités de percussion, s'offrant notamment un beau débordement sur la droite dont n'a pas profité Hoarau (71e) ou une belle frappe en pivot repoussée par le gardien adverse (90e+2).

Karim BENZEMA: 6
Avec le renfort de Guillaume Hoarau, le Madrilène a obtenu plus de liberté sur le front de l'attaque tricolore. L'occasion de se balader à droite ou à gauche. Mais ses coéquipiers auront eu du mal à le trouver, notamment le Parisien qui ne lui a offert aucune remise. Reste que l'ancien Lyonnais a fait ce qu'on lui demandait : marquer dans un match fermé, débloquant la situation pour l'équipe de France d'une belle frappe de l'extérieur du gauche suite à un bon contrôle (23e). Remplacé par Dimitri Payet, l'homme en forme du moment qui s'est offert une deuxième passe décisive en deux matches, toujours pour Gourcuff, sur un coup franc rapidement joué (76e). La preuve que le garçon évolue dans un climat de confiance. A revoir absolument.

Guillaume HOARAU: 3
Aligné en pointe, le Parisien devait servir de point d'appui à l'équipe de France. Problème, il n'a pas existé au coeur de la défense luxembourgeoise en début de match. Une première déviation de la tête (24e) puis une tête loin du cadre (34e) pour seuls faits d'armes en première période. Au retour des vestiaires, il rate le but du break sur un service de Gourcuff (48e) avant d'enchaîner avec une tête un peu molle (55e). S'il se rattrape avec une belle percée pour créer un décalage (58e), il conclut son match sur une reprise manquée sur un service de Nasri (71e). Résultat, une sortie sous les sifflets de Saint-Symphorien, remplacé par Loïc Rémy (73e) qui a lui évolué en confiance, boosté par son premier but en Bleu contre la Roumanie. Une soirée à oublier pour le Parisien. En espérant qu'il aura une occasion de se racheter.(sport.fr)

dimanche 10 octobre 2010

Yoann EDF :france-roumanie 2-0

 
10 octobre 2010   
Équation simple : Groupe faiblard + Français moyens = qualification. La France est première de sa poule avec 6 points. Donc, « y’a d’la joie ! ». Mais y’a aussi du boulot…
Les moins
Évacuons un petit malaise : sur le premier but de l’équipe des Bleus, est-ce que Rémy (buteur) et Benzema ne sont pas un poil hors-jeu ? Un mètre en off-side ? Il semblerait que oui… Ce qui expliquerait qu’il n’y avait pas erreur de Chivu, pris de vitesse ensuite par l’attaquant marseillais, mais plutôt un juste placement du défenseur intériste pour piéger Rémy et Benz. Pas touche à Chivu : Chivu est Grand ! Mais le but a été validé : tant mieux pour les bleus. Deuxième hic : la reprise sur le poteau de Lloris par Sapunaru sur centre de Deac (71ème). Le score était encore de 0-0 et le hold-up à la biélorusse était en vue… Troisième larsen : Malouda « absent », décevant. OK, à Chelsea, il a un Ashley Cole en soutien dans son couloir, alors qu’en équipe de France, c’est Clichy, soit la classe au-dessous… Demi-déception : Benzema pas décisif. Piégé en hors-jeu parce que trop speed. Beaucoup de décrochages : certains étaient intéressants quand il reculait et que Nasri prenait alors la profondeur. Sauf que d’autres décrochages laissaient un vide devant… Il s’est aussi pas mal déporté dans le couloir gauche où il a combiné, et joué en soutien dans les 30 derniers mètres. Donc bilan pas si négatif. Mais alors à quoi sert d’avoir un N° 9 « de soutien » en équipe de France, que ce soit avec Raymond ou avec Lolo ? Et c’est pas fini ! Aucun pressing des attaquants français sur la défense roumaine. Incroyable ! Et rageant… Tamas et Chivu dédoublaient tranquillos à partir de leurs 16 mètres et remontaient la chique jusque dans la moitié française sans être attaqués… C’était flagrant en première mi-temps, ce le fut encore en seconde. Pour un match à gagner absolument en prenant l’adversaire à la gorge, il y a quelque chose qui nous échappe encore…
Quoi d’autre ? Un manque de rythme général, manque de tempo, beaucoup de transmissions lentes à plusieurs touches individuelles. Peu de centres, dont la plupart ratés ou pas dangereux… D’ailleurs, l’apport offensif des latéraux n’a pas pesé très lourd… Mini-débat : la condition physique pas terrible des Tricolores passée l’heure de jeu. Laurent Blanc affirme que ses joueurs étaient plus frais sur la fin et que c’est ce qui a fait la différence. Ah, bon ? Ce sont plutôt les trois remplaçants (Rémy Gourcuf et Payet) qui ont re-dynamisé l’équipe, pas ceux qui avaient commencé la partie et qui avaient baissé de pied. La preuve : à l’entame de la dernière demi-heure, les Roumains ont commencé à s’installer dans le camp français et se sont procuré quelques actions sérieuses, dont le poteau de Sapunaru. Sur ce temps fort roumain, les Français avaient dangereusement reculé. A tel point que le bloc des Jaunes était remonté plus haut, à hauteur de la ligne médiane : c’est ce qui perdra les Roumains qui avaient laissé 40 mètres de profondeur dans leurs dos… A ce propos, Lolo Blanc n’a-t-il pas trop tardé pour exercer son coaching ? Rémy qui entre à la 68ème, ça allait. Mais Gourcuff à la 73ème, alors que Nasri, Benz et Malouda avaient déjà disparu des écrans radars… Bizarrement, à plusieurs moments on a senti qu’il manquait quelqu’un au milieu, un métronome qui gère les mouvements, « assume » les temps faibles et initie les temps forts : Abou Diaby, bien sûr ! Donc excuse recevable pour les Bleus, privés de « l’homme qui monte »… Enfin, redire que cette équipe roumaine pas si mauvaise que ça n’était vraiment pas un foudre de guerre. Sans un grand Chivu qui tient la barque tout seul derrière, le tout est hyper friable…
Les plus
Alors, mauvais, les Bleus ? Non. Une équipe nouvelle se reconstruit. Elle joue encore par à-coups, incapable pour le moment d’imprimer durablement son tempo et son emprise à la manière des grosses sélections. La Roumanie aurait pu décrocher le 0-0 qu’elle était venue chercher en endormant le match, en faisant tourner devant des Tricolores souvent passifs. Il faudra quand même attendre la 39ème pour voir le premier tir cadré pour la France par Valbuena… Reste que les Bleus arrivent à se procurer régulièrement des bonnes occases assez ou très nettes. Souvent durant des temps forts où elle sait acculer l’adversaire. Rapidement, quelques actions fortes… Une reprise de Malouda, trop excentrée aux 6 mètres qui passe de peu à côté sur un bon service de Nasri (18ème), une tête de Diarra au-dessus sur centre de Samir (28ème), une superbe frappe enroulée de Benz qui lèche le poteau extérieur (40ème), une tête dangereuse de Mexès sur corner bien stoppée sur plongeon de Pantelimon (49ème), un tir de Valbuena repoussé d’une manchette sur la barre (56ème), un déboulé de Nasri qui shoote seul face au gardien qui repousse (58ème)… Pas mal du tout. Avec les entrées successives de Rémy (pour Valbuena, 68ème), Gourcuff (pour Nasri, 73ème), puis Payet (pour Benzema, 86ème), l’intensité est montée d’un cran et les Bleus ont fini fort. Un premier but de Rémy (qui réussit ce que Djib Cissé rate 4 fois sur 5), une tête fastoche ratée, toujours Rémy (86ème) et enfin la délivrance, grâce à un deuxième raid incisif de Dimitri Payet côté droit, qui offre un but à Gourcuff (90ème + 3). Petit regret : on aurait aimé voir Gourcuff et Nasri évoluer ensemble. Ceci dit, avec un 0-0 persistant, on comprend que Lolo n’avait pas trop envie de s’amuser à « expérimenter » des combinaisons aléatoires…
Une victoire, trois points, une place de leader du groupe, un public satisfait et heureux (aucune moquerie : c’est la vérité), un match contre le Luxembourg qui devrait renforcer les Bleus en tête en cas de victoire plus que probable. Un bon état d’esprit, la bonne attitude : oui, un groupe est en train de naître, de se créer. Constat tarte à la crème dans la foulée d’une victoire qui fait plaisir ? Pas du tout. Car ce quatrième match de l’ère Blanc a sans doute envoyé en enfer (et pour toujours ?) tout un paquet « d’anciens » : Evra et Abidal ? Plus grave pour lui : Toulalan. Qui peut aujourd’hui prétendre que Toul reviendra en titulaire chez les Bleus ? Djib Cissé semble out lui aussi pour longtemps (pour toujours ?). Allons plus loin… Sagna est clairement menacé : Réveillère a été correct, pas plus génial que Baky mais bien « dans la place ». Idem pour Clichy, lui aussi en danger : Aly Cissokho, voire Trémoulinas, seront à coup sûr essayés. Nuages noirs aussi pour Lass Diarra : Alou Diarra, Mvila, Diaby, voire Matuidi, ça commence à faire beaucoup de concurrents pour Lass, qui ne joue pas trop au Real… Enfin, on peut commencer à spéculer sur le cas Ribéry. Francky a une chance énorme que Malouda déçoive, sinon pour lui aussi, plus aussi irrésistible qu’avant avec le Bayern, la fin en Bleu commençait à poindre…
Voilà. Bilan globalement positif, la reconstruction est en marche et les Bleus sont sur la bonne voie. Mais il manque encore ce qui fait la force des grosses sélections : une culture tactique commune. Un système de jeu sur lequel on s’appuie quelles que soient les circonstances, surtout quand l’adversaire se fait plus pressant et que les Bleus reculent, subissent et frôlent le point de rupture. Psychologiquement, on sent un Groupe France encore friable d’où n’émergent pas encore de vrais leaders, hormis peut-être Alou Diarra, justement nommé capitaine. Chaque jour qui passe depuis sa nomination valide le constat implicite initial de Laurent Blanc. Un constat que beaucoup n’ont pas toujours pas saisi : en foot, la France est vraiment devenue une puissance moyenne. Revenir au top prendra du temps. Cette équipe de France ira à l’Euro. Quant à ce qu’elle y fera…
Chérif Ghemmour(sofoot)

mercredi 6 octobre 2010

Gourcuff :"Capitaine ? Pas mon truc"


Yoann Gourcuff veut se faire discret.(sofoot)
Alors que tout le monde s’interroge quant à l’identité du futur capitaine de l’équipe de France, le milieu de terrain de l’OL a révélé dans les colonnes de L’Equipe qu’il ne souhaitait pas porter le brassard :« Capitaine ? Ce n’est pas mon truc. Ce n’est pas du tout ce que je recherche. Je ne pense pas être fait pour ça. Je ne l’ai jamais été. On ne me l’a jamais demandé. L’important pour moi, c’est de prendre du plaisir sur le terrain avec les autres ».
N’ait pas peur Yoann, Franck n’est pas encore revenu.