un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

Coucou, à tous mes visiteurs

Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
A LIRE: Si vous voulez que vos commentaires soient publiés :
Pas de commentaires sur" la vie
très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres
J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous .
COCO
ps : un PSEUDO ou une INITIALE signant les com's me semble souhaitable ,c'est un minimum et cela facilite les échanges ! MERCI
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samedi 19 septembre 2009

Yoann Gourcuff le silence est d’or




Petit nouveau dans le star-system du ballon rond, le milieu de terrain des Girondins, 23 ans, ne donne pas d’interviews et entretient le mystère. Pudeur ou gestion d’images… Et si le meilleur joueur de l’année était condamné au mutisme ?
Par GRÉGORY SCHNEIDER
Que sait-on de Yoann Gourcuff ? Pas grand-chose. Disons : ce que le terrain - la dernière chose qu’on nous laisse regarder - veut bien montrer de lui. Gourcuff est né médiatiquement le 5 décembre 2008 quand, au terme d’un vague Bordeaux-Valenciennes (2-1) d’arrière-saison, le joueur a décidé d’improviser un strip-tease sur la pelouse du stade Chaban-Delmas. L’affaire a duré dix minutes pour s’achever en slip. Les images du Girondin (un brin replet quand même) ont boosté les connections de sites de partage vidéo pendant des semaines et l’intéressé a été nommé «bombe» du mois de décembre par le magazine homo Têtu. Gourcuff commentera l’affaire : «On m’en a pas mal parlé. Je me suis fait un peu chambrer là-dessus. Je n’y attache pas beaucoup d’importance, même si j’ai envie que les gens aient une bonne image de moi.»
A la recherche de Yoann Gourcuff, c’est l’histoire du meilleur joueur de Ligue 1, un type qui a durablement mis les finances des Girondins de Bordeaux dans le rouge (on parle de 360 000 euros mensuels) lors de la signature de son contrat en mai. Mais cette histoire s’écrit sans l’intéressé : Gourcuff ne parle pas. Ou peu, et jamais de lui-même.

«Une situation bizarre»

Subsistent des morceaux arrachés au bonhomme à l’issue d’un match, lors d’une conférence de presse à Bordeaux, ou pendant un rassemblement des Bleus à Clairefontaine. Une somme informe, parcellaire, dont on se rappelle deux choses : d’abord, Gourcuff en jeune homme pressé s’exfiltrant du stade de La Beaujoire, à Nantes, en redingote pied-de-poule et dans le véhicule d’un copain venu le chercher alors que ses coéquipiers, en survêtement et en rang d’oignons, étaient montés dans le car siglé Girondins de Bordeaux. Ensuite et fin, une conférence de presse donnée au stade Chaban-Delmas après un succès (2-1) face à Toulouse assorti d’un but inouï ; une sorte de dribble derrière le pied d’appui en repartant à 90° par rapport à l’angle de course initial. Il s’est pointé un brin ombrageux, le regard lourd, comme maquillé. Sur le foot, ce fut remarquable : «Il y a eu deux, trois secondes où j’ai vécu une situation bizarre. Le ballon n’était pas pour moi. Il n’était pas non plus pour mon adversaire direct. En fait, il n’était à personne. Ambigu.» Il vient juste de raconter son but. Et le reste ? On a droit à la spéciale du joueur, celle qu’il adresse à son interlocuteur à chaque question qu’il n’aime pas : il le regarde intensément par en dessous en entrouvrant légèrement la bouche. «Je n’ai jamais envie de parler de moi. Je ne maîtrise pas. Ça prend beaucoup d’énergie. Tout ce qui peut se dire ou s’écrire ne peut que perturber le foot.» Au bout d’une trentaine de minutes, on a cru entrevoir quelque chose. On a senti le gaillard un peu joueur. Comme si, de son point de vue, le personnage qu’il se compose lors de ce type d’exercice était à la fois inévitable et marrant.

«Potentiel médiatique»

Fermez le ban ? Non : les médias artillent de partout. Se jettent sur le père, Christian Gourcuff, entraîneur, aujourd’hui en poste à Lorient. Qui, lui, donne des interviews en série : «A 5 ans, mon fils se passait en boucle les vidéocassettes du Brésil de Pelé. Je suis sûr que cela l’a rendu sensible aux beaux gestes techniques.» Un psychologue spécialisé dans le sport, dans Ouest France : «Que son père soit entraîneur est une bonne chose. Le père est une personne-ressource. Il est important de savoir d’où l’on vient. Les racines font du bien.» Gilles Dumas, directeur de SportLab Group, dans le Figaro : «Son image tranche avec les canons actuels du football. Gourcuff n’a pas le style banlieue, casque sur les oreilles et look de rappeur. Son bon niveau d’éducation transparaît à chacune de ses apparitions. A lui d’exploiter son potentiel médiatique pour élargir le spectre de sa notoriété.»
Gourcuff se fiche complètement de sa notoriété et s’il a effectivement eu son bac Sciences et technologies industrielles à 18 ans, la plupart des joueurs qui crapahutent en Ligue 1 peuvent en dire autant. Mais bon, qu’importe : Yoann Gourcuff est toujours dans l’œil de celui qui le regarde. C’est aujourd’hui son secret. Attention : la règle vaut aussi pour ses parents, divorcés quand Yoann avait 13 ans. Le père est consulté sur la carrière du joueur et, plus généralement, les choses du ballon. La mère se charge du reste.
C’est elle qui, en 2006, contacte Didier Poulmaire pour prendre en main les affaires du gamin, sur la foi d’un article consacré à l’avocat d’affaires - et agent de Laure Manaudou - dans le Télégramme de Brest. Poulmaire, c’est un style : ce négociateur, parfois un peu borderline, a le mérite de prendre le foot pour ce qu’il est (un business) et d’être peu sensible à ce mélange d’infantilisation - «T’inquiète, petit, reste avec nous, tu toucheras le gros lot plus tard» - et d’empirisme dont le sport professionnel a le secret. Poulmaire, c’est aussi une méthode : faire disparaître ses clients - seul Adidas a aujourd’hui le joueur sous contrat, un partenariat antérieur à l’arrivée de son agent - pour créer un effet de rareté ; transformer le sportif en une sorte d’équivalent des stars de cinéma inaccessibles du siècle dernier.
Christian Gourcuff dit ça comme ça dans l’Equipe magazine : «En termes d’image, Poulmaire adhère à notre point de vue. Pas de profits immédiats mais des choses intelligentes et valorisantes.» De fait, Manaudou est devenue une icône people et a multiplié les partenariats haut de gamme (la holding de François Pinault, Lancel, la Société des bains de mer de Monte-Carlo) tout en perdant le sens de son sport.

L’internat sans une larme

Du point de vue d’un Poulmaire, Gourcuff, c’est encore mieux que Manaudou. C’est la page blanche. Et c’est le foot, les transferts à 40 millions d’euros, les commissions qui pleuvent comme à carnaval. C’est le grand monde : en mai, alors que le suspense sur la destination finale du gamin - Bordeaux ? Le Real Madrid ? Le Milan AC ? - est au summum, Gourcuff est vu à Lorient en train de déjeuner avec Alain Migliaccio, agent de stars (Zidane, Ribéry, Nasri…) et éminence grise du football français. Il faut savoir que Migliaccio se déplace rarement. Et quand il se déplace, on ne sait rien. Là, curieusement, le landerneau est au courant pratiquement en temps réel. Il faut se faire voir avec Gourcuff. Ceux qui le connaissent expliquent qu’il était moins disposé que pas mal d’autres - on euphémise - à mener ce genre de bal mais bon, ce genre de paradoxe, c’est toute l’histoire du sport.
Une enfance tranquille dans une banlieue pavillonnaire de Ploemeur (Morbihan) : un grand frère plus âgé de quatre ans et les gamins qui passent leurs journées à taper contre un mur un ballon de foot - le père est alors joueur professionnel - ou une balle de tennis, sport qui poursuivra Yoann longtemps : il y atteindra un excellent niveau, ce qui accréditera plus tard l’image d’une sorte de sportsman doué pour tous les sports de balle.
Yoann a 13 ans quand il file en internat au centre de formation de Ploufragan (Côtes-d’Armor) : ce jour-là, il ne verse pas la moindre larme, ce qui interpella ses parents. A 17 ans, il signe son premier contrat pro au Stade rennais, où son père entraîne l’équipe première. Sauf que Christian est viré : on explique alors à Yoann qu’il faut s’accrocher et faire la part des choses, le gamin reçoit le message cinq sur cinq mais divise ses éducateurs. Certains lui trouvent le sens du jeu. D’autres remarquent surtout sa lenteur : il semble décomposer ses gestes, comme si on le voyait sous la lumière d’un stroboscope.
Côté cour : une bagarre dans un bar (il expliquera avoir été provoqué), les premières petites amies et c’est tout. Yoann Gourcuff apparaît réservé, volontaire et tenace. Un jour de juin 2006, il fait le grand saut et signe au Milan AC, le Stade rennais récupérant 3,5 millions d’euros. Un détail : le matin même, le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, était encore persuadé de tenir le bon bout.

Le grand cirque milanais

En Lombardie, le petit gars de Ploemeur jure un peu dans le paysage. Tous ceux qui ont côtoyé le grand cirque milanais racontent la même chose : ces gars-là font peur. Elégants à en crever, les joueurs semblent se dissoudre dans une sorte d’ordonnancement réglé au battement de cil près, et où on ne distingue plus le dirigeant du footballeur, l’acteur économique du politique (berlusconisme oblige), la femme d’untel d’une attachée de presse ou d’une top model qui passe par là.
Pour un joueur qui sait du foot ce que la formation à la française a bien voulu lui inculquer, l’obstacle a quelque chose d’insurmontable. Gourcuff joue peu, se referme un peu plus et s’attire ce diagnostic de la cellule technique milanaise : le jeu étant la faculté à imprimer sa marque sur son environnement (le terrain et la coulisse sont liés), le Breton peut aller voir ailleurs. Dans France Football, le manager général du Milan, Ariedo Braida, résume l’affaire ainsi : «Peut-être n’a-t-il pas eu l’impression d’avoir la confiance totale et absolue de tout le monde.»
Gourcuff a résisté un peu, gentiment, à sa manière : ça se passe quand même souvent entre lui et lui. A deux kilomètres du centre d’entraînement de Milanello, il coupe la FM italienne et met à fond du Carlos Núñez - un joueur de musique celtique galicien - ou le bagad de Quimper. C’est bien la seule audace qu’on lui ait connue là-bas.

Ingénuité un peu crâne

Quand Gourcuff débarque en prêt - et en location, 1,4 million d’euros la saison - à Bordeaux en juillet 2008, c’est donc au titre de curiosité vaguement exotique, le mec qui a vu les vedettes milanaises jouer depuis le banc de touche, le type effacé, le fils de l’autre. On connaît la suite. Il y a dix jours, le gamin a encore franchi une marche : juste après le coup de sifflet final du match nul (1-1) arraché par l’équipe de France à Belgrade face à la Serbie dans un contexte incandescent, c’est lui qui est allé porter la parole tricolore au micro de TF1. En clair, il était mandaté par ses coéquipiers pour être, ce soir-là, le visage des Bleus. Et devant des millions de téléspectateurs, Gourcuff a fait du Gourcuff, en y mettant une ingénuité un peu crâne dont, par les temps qui courent (attaques incessantes contre Raymond Domenech, incertitudes quant à la qualification pour le Mondial 2010, bouderie de Franck Ribéry…), on avait un peu perdu le sens dans la maison bleue. Gourcuff est aussi précieux parce qu’il est neuf. Après Belgrade, son capitaine en équipe de France, Thierry Henry, lui a donc fait un compliment mesuré : «Il s’est mis au diapason.» En en disant le moins possible. Sur le moins de choses possible.
Partant, à quoi rêve-t-il ? Comme ça, on a l’impression qu’il ne le dira jamais. Ou bien seulement si la progression du joueur passe par l’exposition du bonhomme, ce qui n’est pas garanti : un Zidane, par exemple, a vite compris qu’il importait de ne surtout jamais donner prise et de grandir dans l’ombre. En attendant, si Gourcuff veut en passer par le ballon, il faut le suivre. Dans l’Equipe : «Sur un terrain, seul, je ne suis rien. Mes qualités sont faites pour jouer avec les autres. Je ne suis pas le genre de joueur à la Cristiano Ronaldo ou à la Ribéry, qui prend le ballon et dribble vingt-cinq mecs. Ce ne sont pas mes qualités. Et cela ne fait pas partie non plus de ma façon d’envisager ce jeu-là. Dans mon football idéal, il n’y a pas de dribble. Juste des passes. Pour moi, si on ne dribble pas, c’est positif. Parce que cela veut dire qu’il y a du mouvement, des partenaires disponibles, des décalages possibles.»

Eradiquer le désordre

On aurait tort d’y voir quelque chose de romanesque ou la recherche du paradis perdu : au vrai, c’est même exactement le contraire. Dans l’histoire du jeu, le dribble a précédé la passe. Et Gourcuff tombe pile dans la doxa moderne visant à éradiquer le désordre - à commencer par ce geste fantasque et par nature improvisé qu’est le dribble - au bénéfice d’une rationalisation de l’espace-temps. Là, on entend aussi le père. Yoann, sur Bordeaux : «C’est une chance de vivre à Bordeaux. La ville me ressemble. Les gens ne sont ni trop démonstratifs ni trop expressifs. Je suis posé, un peu pudique. Je suis Breton. A Bordeaux, tu sens qu’il n’y a pas que le foot. Il y a d’autres centres d’intérêt, donc on me laisse vivre. On ne s’occupe pas de ma vie privée. Les habitants sont bien élevés.» Cette obsession de la tranquillité, toujours. On se souviendra que les joueurs vedettes des années 2000 étouffent vite  
(libération.fr)

dimanche 6 septembre 2009

Gourcuff :j'ai pris du plaisir

BLEUS / YOANN GOURCUFF : « J'ai pris du plaisir »
Clément LEMAITRE
A Clairefontaine
Malgré le match nul concédé contre la Roumanie samedi soir, Yoann Gourcuff, le milieu de terrain des Bleus, a préféré retenir la qualité de jeu produite en première mi-temps. Avant de se projeter sur le déplacement en Serbie.  

Yoann Gourcuff, comment vous sentez-vous après le match nul de samedi soir contre la Roumanie (1-1) ?
C'est sur qu'on aurait préféré l'emporter. C'est comme ça. Il faut essayer de retirer le positif. Il y a eu de bonnes séquences de jeu, notamment en première mi-temps. On doit s'appuyer là-dessus car quand on joue comme ça, on devient très bon.

Comment expliquez-vous la maladresse de l'équipe de France devant le but ?
Je n'ai pas d'explications précises à donner. On s'est peut-être trop précipité. On a aussi eu un manque de réussite. Mais il ne faut pas lâcher et continuer à produire du jeu. Ça va nous sourire un jour.

Vous avez perdu le fil du match au moment où vous l'aviez en main…
On ne marque pas forcément dans notre meilleure période. On est plus performant en première mi-temps. Au niveau du jeu, c'est là qu'on a maîtrisé notre adversaire. Il y a eu beaucoup de disponibilité de la part des joueurs. C'est toujours plus facile de jouer au football quand il y a du mouvement. Après, on marque ce but qui nous fait du bien et derrière, il y a un certain relâchement physique et psychologique. On aurait dû continuer à mettre la pression sur l'adversaire. Quand on a marqué, on pensait avoir fait le plus dur.

Avez-vous eu peur, pendant le match, du hold-up ?

Dans un match de football, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Tout est possible. Mais ça aurait été difficile de perdre au vu de la physionomie du match. L'équipe avait quand même envie d'aller de l'avant pour marquer ce deuxième but.

« Nous ne sommes pas découragés »
Etes-vous découragé ?
Non, on l'aurait été s'il n'y avait pas eu de jeu et si on n'avait pas réussi à se faire plaisir. Personnellement, j'ai pris du plaisir sur quelques séquences de jeu en première mi-temps. On peut s'appuyer là-dessus. Sur quelques actions, on a eu le geste juste. Mais le gardien roumain a été excellent, il faut le reconnaître. Sinon, collectivement, ce n'est pas notre meilleure prestation depuis le début de la phase éliminatoire. Il y avait aussi eu des bonnes choses en Roumanie et contre la Serbie.

Avez-vous eu l'occasion de discuter avec Julien Escudé à la fin du match ?

Non, on n'a pas discuté. Ce type d'erreur peut arriver. Les Roumains ont eu un maximum de réussite. Julien Escudé va très bien, il n'y a pas de problème. Il n'a pas été touché psychologiquement.

Est-ce facile de se projeter directement sur la Serbie, quatre jours après la Roumanie ?

On a conscience qu'il y a des choses à améliorer. Il faut se souvenir des choses qui ont été positives sur le terrain. Là-bas, il faudra être solide défensivement et ne pas prendre de but.

« Etre les patrons sur le terrain »
Vous aviez battu la Serbie au match aller. Quelle sera la clé du match retour ?
Il faudra essayer d'avoir la possession du ballon. D'être les patrons sur le terrain. On devra faire courir l'adversaire, du jeu en mouvement et des séquences à une ou deux touches de balle, en multipliant les débordements. Il faudra avoir de la justesse dans les derniers gestes. Pour cela, on a des attaquants qui évoluent dans les meilleurs clubs européens.

Vous allez jouer dans une grosse ambiance mercredi prochain. Est-ce que cela vous fait peur ?
On va essayer de se concentrer sur notre jeu, de faire douter la Serbie, de bien jouer au football et d'être solide défensivement. On a un groupe de grande qualité avec des joueurs qui évoluent dans les meilleurs clubs du monde. Donc on ne sera pas impressionné par l'ambiance. Si on arrive à créer les mêmes décalages que samedi soir, cela sera très positif.

Est-ce qu'un match nul en Serbie serait un bon résultat ?
Tout dépendra de la physionomie du match. L'idéal serait de gagner à Belgrade.

La première place du groupe 7 est-elle encore accessible ?
Pour l'instant, on se projette juste sur le match de mercredi contre la Serbie. On se prépare mentalement à un gros combat. Il faut récupérer physiquement. Pour l'instant, c'est la seule chose à laquelle on pense

jeudi 27 août 2009

Yohann Gourcuff: «Le Milan AC c'est le top du top, Bordeaux, c'est le top du top en France»

 Yoann Gourcuff lors du trophée des Champions disputé le 25 juillet 2009.




Invité de l’émission «On refait le match» spéciale Girondins, mercredi soir, le Bordelais a parlé de tout. Sa vie au club, le Milan, Chamakh… et même sa vie amoureuse...

«Je suis quelqu’un d’assez discret, d’assez réservé, raconte le fiston Gourcuff. Ça ne me met pas forcément à l’aise quand on parle plus de moi que de mes coéquipiers, parce que quand Bordeaux a gagné, c’est toute l’équipe qui a gagné. Après, de là à mettre quelque chose tous les jours sur moi ou quoi que ce soit, je trouve que c’est un peu trop de temps en temps.»

Questionné sur la différence entre son ancien club, le Milan AC, et Bordeaux, le Breton a paru tout de suite gêné, mal à l’aise. «C’est une question embarrassante… parce que ce n’est pas comparable. Le Milan AC c’est le top du top à tous les niveaux. C’est ce que je pense, voilà.» Avant de se rattraper devant son président Jean-Louis Triaud. «Mais Bordeaux, c’est le top du top en France.»

Chamakh, un mec super

L’ambiance dans les vestiaires de Chabans-Delmas paraît toujours au beau fixe. «Le groupe vit très bien, il y a une super ambiance, poursuit Yohann Gourcuff. Le groupe est sain. Forcément il y a de la concurrence parce qu’on est un club du haut du tableau.» Concernant son coéquipier Marouane Chamakh, dont le faux-départ en Angleterre a fait la une du mercato cet été, le milieu girondin reste lucide. «Je suis très très heureux que Marouane reste même si le mercato n’est pas encore fini et qu’il peut se passer encore beaucoup de choses. Je m’entends bien avec Marouane sur le terrain et en dehors. On arrive à se trouver facilement et on se comprend bien. Et puis, c’est un super mec, donc ça fait plaisir de jouer avec des mecs comme ça.»

A côté du football, Gourcuff fait aussi la couverture des magazines people. Sur ce point, le joueur s’explique sur les dernières rumeurs. «Oui, je suis célibataire. Oui, une fille qui n’est pas médiatisée peut être une potentielle Madame Gourcuff. Ça a été démenti, toutes les bêtises qui ont été racontées avec des filles connues, juste pour info. Mais je suis quelqu’un difficile par contre.» Les intéressées sont prévenues. 

A. Pa.(20 minutes)

lundi 24 août 2009

Gourcuff à plein régime



Le patron est déjà là... Erigé au rang de star l'année dernière, après une saison brillante avec les Girondins de BordeauxYoann Gourcuff s'impose, après un peu moins d'un mois de compétition, comme une valeur déjà incontournable. Avec un doublé à son actif face à Nice, dimanche soir, lors de la 3e journée du championnat (4-0), l'international français occupe le premier rang des buteurs hexagonaux et pourrait bien faire encore plus mal à l'adversité.

Si, bien souvent, l'année de la confirmation est la plus délicate pour les footballeurs professionnels, cette notion ne semble pas faire peur, loin de là, à Yoann Gourcuff. Le meneur de jeu des Girondins de Bordeaux, intronisé, en l'espace de quelques mois, patron de l'équipe de France et meilleur joueur du championnat de France, a semble-t-il parfaitement digéré l'exercice précédent et est reparti à plein régime à l'aube d'une saison censée se terminer en apothéose avec la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.

Monsieur 55%

Pour preuve, celui qui a été transféré définitivement dans le Sud-Ouest, en provenance de l'AC Milan, contre 13,4 millions d'euros, a déjà trouvé le chemin des filets adverses à quatre reprises en trois journées de championnat, s'offrant également deux passes décisives. Autrement dit, l'ancien Rossonero est directement impliqué sur six des onze buts inscrits en championnat par les troupes de Laurent Blanc. Difficile de le nier, la Gourcuff-dépendance est de mise en Gironde, mais comment pourrait-il en être autrement lorsqu'un tel joueur évolue dans vos rangs ?

Il y a un an, alors qu'il effectuait ses premiers pas sous ses nouvelles couleurs, le meneur de jeu tricolore était déjà apparu en grande forme, même si ces statistiques des premiers matches n'avaient pas été aussi excellentes. C'est un certitude, à seulement 23 ans, le fils de Christian Gourcuff continue de progresser et se montre notamment de plus en plus adroit devant le but adverse, en témoigne ses deux réalisations de dimanche soir, face aux Aiglons de Nice (4-0), pour le compte de la 3e journée de Ligue 1.

Déjà très efficace dans ses prises de décisions, ses orientations de jeu, ses dribbles et ses passes, le n°8 bordelais semble avoir franchi un cap dans la zone de vérité. Peut-être, en ce mois d'août, le principal intéressé a-t-il tout simplement le coffre nécessaire pour venir terminer ses actions. Toujours est-il qu'après seulement trois matches de Ligue 1, Yoann Gourcuff a déjà inscrit l'équivalent d'un tiers de son précédent total (12), établi sur 38 levées.

Plus de onze mois de compétition...

Alors, les supporters aquitains ont de quoi jubiler... Mais, contrairement à la saison précédente, on attendra plus de Bordeaux en 2009-2010, notamment en Ligue des Champions, et donc de son leader offensif. De fait, même si Gourcuff est actuellement en très bonne forme, qu'en sera-t-il cet hiver, lui qui avait connu un gros coup de mou à cette époque en 2007-2008 ? Difficile d'imaginer le Français tenir ce rythme de folie jusqu'au mois de mai, d'autant plus que la Coupe du monde 2010 se profile à l'horizon et nécessitera une forme optimum pour y briller avec l'équipe de France en cas de qualification.

Si, d'un point de vue purement footballistique, le premier concerné a déjà fait ses preuves, sa progression la plus attendue n'est-elle pas à espérer dans un autre secteur ? Comme tous les grands champions, sollicités par des calendriers infernaux, le Bordelais va devoir apprendre à gérer les mois de compétition en fonction de son organisme pour ne pas passer à côté des échéances importantes et du money-time. Mais son entraîneur, Laurent Blanc, connaît parfaitement cet épineux problème, et saura sans doute lui être de bon conseil...Alban Lagoutte ,football.fr)

lundi 10 août 2009

profession footballeurs n° août 2009 yoann gourcuff

"je vis l'instant présent"

Yoann Gourcuff, comme une évidence. Pour tout ce qu’il représente ou représentera demain. Parce qu’il replace le jeu au centre du débat. Comme son père, Christian. Le meilleur footballeur français de la saison passée, qui a décidé de continuer l’aventure avec Bordeaux, n’aime pas trop parler de lui. Mais il aime parler de football, donc de plaisir, d’échange et de partage… 
Q : 2008-09 a été votre saison? dans quel état d’esprit vous trouvez-vous alors que la suivante vient de débuter ? 
R : Je suis très positif. Je garde les mêmes objectifs, ceux qui ont toujours été les miens : prendre du plaisir sur le terrain, bien jouer et essayer de bien faire jouer mes coéquipiers. Ce qui demande un bon état d’esprit à l’intérieur du groupe. C’est tout.
Q : Que des choses simples…
R : Des choses vraies ! Si je peux être décisif, si je peux apporter un plus à l’équipe, ce sera du bonus. Mais ce n’est pas tou jours possible .Je tente donc de garder et de m’appuyer sur certaines  bases, aussi bien dans le jeu que dans la vie du groupe.
Si nous pouvons, tous ensemble, gagner, partager notre plaisir avec les spectateurs, ce sera encore mieux. À titre personnel, je sais que le plaisir me permet d’être réellement performant, je ne vois donc pas pourquoi je modifierai mon approche du football, même si c’est devenu, depuis quelques années, mon métier.
Q : Cela suppose d’être resté le même Yoann Gourcuff, malgré le succès…
R : Complètement. Ce sont les gens qui parlent de moi différemment, peut-être. Moi, je ne suis pas du genre à me répandre, je suis d’une nature plutôt discrète. C’est sur le terrain, et nulle part ailleurs, que les choses se prouvent. Le reste n’est pas de mon ressort, je ne peux pas contrôler ce que l’on dit ou écrit sur moi. C’est un peu tout et n’importe quoi, d’ailleurs…                                                                Q : Justement, n’est-il pas plus difficile, face à cette médiatisation galopante, de continuer comme avant ?
R : Ça ne change rien à ma vie. Il suffit d’être vigilant, de ne passe disperser, de ne pas tout accepter. La tentation est là, mais le métier de footballeur est aussi fait de rigueur, d’exigence. J’essaie de profiter au maximum de ma situation comme j’essaie, sur le terrain, de profiter de mes coéquipiers pour continuer à avancer.
Q : Mais le foot, aujourd’hui, ce n’est plus seulement le jeu…
R : Même si certaines choses sont interdites à un sportif de haut niveau, je me comporte, dans la vie, comme le jeune homme de 23 ans que je suis. Je ne regrette pas les petits sacrifices qui me sont imposés par mon métier de footballeur ; ils font partie de mon quotidien. Je cherche, dans la mesure du possible, à prendre de la distance avec le monde du football. Cela me permet d’arriver chaque jour à l’entraînement ou d’aborder les matches avec une motivation intacte. Rester focalisé sur le football
serait dangereux, car les saisons sont longues. La lassitude peut s’installer et nuire alors à la motivation. Il faut donc s’aérer l’esprit dès que possible, c’est important. Même si j’agis en fonction, même si, à Bordeaux, Laurent Blanc en a conscience et nous donne des jours de repos pour que nous
puissions faire des choses aussi simples que de rester en famille, j’ai été, la saison dernière, confronté à ce phénomène de lassitude. On joue, on s’entraîne tellement…
Q : Le star système vous est tombé dessus, la saison dernière. Y étiez-vous préparé ?
R : Non. En attaquant la saison à Bordeaux, il y a un an, j’avais juste envie d’être sur le terrain.
Le premier objectif était donc de réussir mon intégration au sein du groupe pour pouvoir avoir du temps de jeu. Je ne pensais peut-être pas que ça se passerait aussi bien.
Q :  Vous aviez fini par douter de vous, à Milan ?
R : Par rapport à ce que j’espérais, en termes d’intégration,de temps de jeu, la première saison s’est très bien passée,d’autant que j’avais le sentiment de réellement progresser. Du coup, j’avais évalué mes objectifs sur ces bases-là, et il est certain que la seconde saison n’a pas répondu à mon attente. Je n’ai pas eu de continuité dans ma progression. Ce n’était pas évident à gérer. Je me suis posé beaucoup de questions, c’est vrai.Dans le même temps, j’ai forcément évolué, j’ai beaucoup appris de ce métier.
  J’ai gagné en maturité, en expérience…
Q : Ceux qui avaient prétendu que le Milan ac, c’était trop gros, trop tôt pour vous…
R : (Il coupe.) Mais les gens disent ce qu’ils veulent, ce n’est pas mon problème ! Si je m’arrête sur tout ce que l’on raconte sur moi, je ne peux plus vivre. Sérieusement, je m’en moque et je me sens
très bien comme ça. D’ailleurs, je ne pourrai pas agir autrement.                                                            --------------------------Q :   C’est la rançon de la gloire, même naissante. sur le terrain, vous êtes sur le devant de la scène…
R : Non, encore une fois. Ce sont les gens, les médias qui prétendent cela. Moi, je suis un élément
  dans un groupe. Un joueur dans une équipe. Le reste…
Q : Le star système est en contradiction avec votre éducation…
R : Moi, je ne m’occupe et ne me préoccupe que du terrain. La vérité est là. C’est la base, c’est la finali  . Et ce n’est pas le plus facile, car cela nécessite beaucoup d’investissements personnels,beaucoup d’efforts collectifs
 Q : Ce refus du star système, c’est la peur de ne plus s’appartenir, demain. d’être prisonnier de l’image que les autres donnent de vous ?
R : Je fais la part des choses. J’essaie de maîtriser le plus possible, sans néanmoins faire de fixation Lorsque je donne une interview, je suis et reste moi-même. Je suis le plus honnête possible
Au-delà, .ce n’est plus mon affaire. « Je cherche, dans la mesure du possible, à prendre de la distance avec le monde,du football. »                                                                                                                     ----------------------------- ---Q : Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous : que vous êtes un beau ou un bon joueur ?
R : Je laisse dire. Je n’aime pas trop parler de moi.
Q : Reconnaissez tout de même que vous êtes un peu atypique. vous êtes le milieu offensif qui récupère, certainement, le plus de ballons dans les pieds de l'adversaire  .                                                -----------------------------R : Je suis généreux dans l’effort, j’ai besoin de donner le maximum, j’ai besoin de faire ressentir à mes coéquipiers que je suis bien présent, que je donne tout, que ce soit dans les phases offensives ou défensives. Je suis, je le répète, un élément du groupe. Cela a toujours fait partie de mon jeu. Sur un terrain, on a besoin de tout le monde. Les efforts que je consens pour les autres, ils me les rendront d’une façon ou d’une autre, lorsqu’à mon tour, j’aurai besoin de l’aide d’un de mes coéquipiers. Le foot c'est  une  question d'échange, de partage aussi.

Q : Cette générosité dans l’effort c’est aux italiens que vous la devez ?
R : J’ai toujours été comme ça. Mais je dois reconnaître que, depuis mon passage à Milan
   je calcule mieux mes efforts. Je suis, disons, plus intelligent dans mes déplacements que je ne l’étais auparavant.
Q : Il n’empêche, au regard des efforts consentis la saison dernière, que vous avez dû finir sur les rotules
R : Pas le moins du monde. Physiquement, il n’y avait pas de problème. La fatigue était mentale, la pression est allée crescendo et, jusqu’au bout, elle a pesé sur nous, puisque nous n’avons été sacrés champions qu’à l’issue de la dernière journée. Mais c'était tellement excitant, tellement fabuleux pour nous et pour le football français, que nous avons réussi à passer outre.
Q : Plus facile à dire qu’à faire, non ?
R : Heureusement, j’y reviens, il reste le plaisir. C’est sûr que si l’on ne prend pas de plaisir sur le terrain les choses deviennent beaucoup plus difficiles à supporter. C’est ce qui doit primer sur tous les enjeux, c’est ce qui nous permet de les oublier, à condition, évidemment, d’être efficaces dans le même temps.
Q : Oublier les enjeux, ne penser qu’au jeu, c’est encore possible aujourd’hui ?
R : Sur le terrain, c’est le jeu, c’est le plaisir qui doivent primer. Du même coup, on arrive à positiver la pression, qui, de toutes les façons, pèse sur nous. Tout devient alors plus facile.
Q : La fin de la saison, la quête du titre et, dans le même temps, les négociations autour de votre transfert définitif à bordeaux : il vous a fallu être solide psychologiquement…
R : C’était une période pleine, heureusement. Il y avait beaucoup de matches, donc je n’ai pas vraiment eu le temps de me poser des questions. De surcroît, j’ai beaucoup de mal à me projeter. Savoir où je jouerai n’était donc pas une priorité.
Q : Vous faisiez le vide pour éviter que cela puisse nuire à vos performances.
R : Je n’avais pas le choix. La répétition des matches, ce n’était pas plus mal. Cela m’a permis de rester concentré sur le jeu, sur la performance. Je n’ai pas perdu l’énergie nécessaire à la conduite
d’une rencontre, je n’ai pas été le moins du monde perturbé…
Q : ce n’est pas évident d’avoir le recul nécessaire. À votre place, beaucoup en auraient certainement
souffert.
R : Il est difficile de comparer une situation à une autre, un footballeur à un autre. Et puis, moi, j’ai la chance d’avoir un père qui est dans le métier.
Q : vous n’avez donc pas besoin d’un agent, ce qui fait de vous, à ce niveau également, un joueur
atypique, par les temps qui courent.
R : J’ai un avocat. Mon père connaît très bien le football, Didier (Poulmaire, son avocat, Ndlr) est compétent dans d’autres domaines. C’est une question de complémentarité, d’équilibre entre les rôles de chacun. Le rôle de mon père, celui de mon avocat, le mien et celui de ma mère qu’il ne faut pas oublier. C’est d’ailleurs elle qui a contacté Didier. On forme une équipe…
Q : Comment ont évolué les rapports avec votre père, ancien joueur devenu entraîneur, aujourd’hui à
    lorient ?
R : On parle beaucoup, on partage. Plus que quand j’étais jeune, c’est sûr. Le football n’était pas encore mon métier, et je ne pensais pas que ça le deviendrait un jour. Mon père savait que ce n’était
qu’un loisir, un moyen de partager des bons moments avec mes potes. Il n’y avait pas la moindre notion de travail, d’effort chez moi, et mon père, forcément, était en retrait par rapport à cela. Il me laissait faire.
Q : Mais avec sa parfaite connaissance du football, il devait déjà savoir que, derrière l’adolescent,
se cachait un futur pro.
R : Oui, mais il ne me l’a jamais dit, il me laissait m’amuser.  Peut-être par pudeur. Pour ne pas me mettre mal à l’aise. C’était comme ça avec le foot, comme dans beaucoup d’autres domaines… Nous ne sommes pas du genre expressif dans la famille .Il y a gens qui s’enflamment, qui disent que
c’est exceptionnel, juste pour dire que c’est bien. Mon père, lui, ne me dit pas forcément les choses,
mais, à l’intonation de sa voix, je comprends parfaitement ce qu’il veut me dire. Et lui sait que j’ai compris le message.
  Q : Vous avez la même idée du football  ?
R : Je le pense. À quelques détails près. Nous sommes des passionnés, c’est déjà un point important. Ce qui nous intéresse, l’un et l’autre, c’est le jeu, c’est ce qui se passe sur le terrain. Ce ne sont pas les paroles, ce n’est pas tout ce qui tourne autour du foot actuellement. Nous laissons ça à d’autres.
  Q : Mais encore une fois, lui comme vous, ne pouvez y échapper. vous êtes à l’intérieur du système.
R : Mais nous arrivons à rester nous-mêmes, à continuer sur la même voie. Je ne sais pas à quoi cela est dû, ça se fait naturellement .En ce qui me concerne, c’est certainement une question d'éducation, mais j’ai du mal à expliquer pourquoi je ne suis intéressé que par le football, que par le jeu. Le reste existe, je le sais, j’y suis confronté au quotidien, mais ce n’est pas ce que je recherche, ce qui m’intéresse.   Il faut conserver les bases. Quoi qu’il en soit, à l’arrivée, nous ne sommes jugés qu’à travers ce que nous faisons  sur le terrain, pas sur notre impact médiatique ou je ne sais quoi.
Q : C’est ce que vous croyez ?
 R : C’est ce que je pense, c’est ce que j’espère.
Q  : Est-ce que vous aimez que l’on dise que vous êtes le fils de votre père ?
R : C’est la réalité.
Q : Mais, au-delà, pour tout ce que votre père représente dans le football professionnel français… 
R : Le fils de mon père, ça me va très bien. Je suis très fier de lui. Fier, dans un milieu difficile, de sa mentalité, de sa discrétion. Je trouve qu’il manque de reconnaissance au regard de tout ce qu’il a fait. Je sais, toutefois, qu’au quotidien, ce n’est pas le plus grand communicant de la planète, y compris avec ses joueurs, mais c’est quelqu’un de vrai, qui a des idées et qui les garde, même si elles vont à contre-courant des autres, même si elles peuvent le desservir parfois.
Q : Vous vous êtes déjà disputés à propos du foot ? 
R : Sur le foot, non. Il arrive, mais très rarement car nous avons la même vision du jeu et du football, que nous ne soyons pas d’accord, mais, en règle générale, nous ressentons les mêmes choses.
 Q : Vous discutez souvent, encore aujourd’hui ?
R : Après chaque match. Il les regarde tous, ou presque, et nous en parlons. Bien sûr, la télé donne une vision différente de la réalité, mais ça ne nous empêche pas, systématiquement, d’échanger. Je suis très attentif à tout ce qu’il me dit.
Q : Vous disiez avoir du mal à vous projeter ; est-ce à dire que vous ne vous fixez pas d’objectif ?
R : Je les prends quand et comme ils arrivent.
Q : la coupe du monde, par exemple ?
R : C’est loin. Cela ne me servirait à rien de commencer à y penser maintenant, d’autant que nous n’avons pas toutes les données, à commencer par la qualification. Bien sûr que j’espère que l’équipe de
France se qualifiera, mais pensons d’abord au prochain match. Et ainsi de suite. Je fonctionne de la sorte, ce n’est pas dans ma nature d’anticiper.
Q : Sauf sur le terrain.
R : J’essaie pour le reste,  et j’y arrive, parfois. Mais, je vis l’instant présent.
Q : À regarder vos premiers matches avec l’équipe de france, on a eu le sentiment que vous étiez chez vous, que vous aviez toujours été là.
R : Je suis arrivé  dans un contexte particulier, pourtant. C’était juste après la défaite en Autriche, qui faisait suite à l’Euro 2008. Tout le monde était contre nous, tout le monde en voulait beaucoup au
sélectionneur. Je n’avais jamais connu ce genre de climat, vraiment particulier, difficile à décrire à qui ne l’a pas vécu. Ça m’a donné beaucoup d’énergie, une  énergie paradoxalement positive. Une fois encore,je me suis servi de toute cette pression pour être, lorsque l’on m’a donné ma chance, le plus
performant possible en aidant mes coéquipiers.
Q : Même si vous n’aimez pas parler de vous, on ne peut pas ne pas évoquer votre aisance technique,
 que certains considèrent comme un don…
  R : C’est beaucoup de travail, au contraire. Plus jeune, au centre, je n’ai jamais considéré comme une
corvée les exercices que l’on nous imposait. J’adorais ça ! C’étaient des trucs assez simples, des contrôles, des passes, les gammes quoi, mais je prenais réellement du plaisir à répéter ces gestes-là, avec toutes les surfaces de pied. C’est là que j’ai compris l’importance du physique dans mon jeu.
Si je suis fatigué, je n’ai pas la même aisance technique, pas la même facilité à manier le ballon…


  
interessante cette interwiew même si elle date de 2009 !






vendredi 10 juillet 2009

Gourcuff : "Je reviens motivé"



"Je reviens motivé" - FOOTBALL - Ligue 1

DPPI

Révélation de la saison dernière avec Bordeaux, Yoann Gourcuff avoue aborder la nouvelle saison sans pression particulière, avec pour seul objectif de "continuer à prendre du plaisir". Désormais attendu au tournant, le meneur de jeu des Girondins et de l'équipe de France reste serein.

YOANN GOURCUFF, les vacances n'ont pas été trop courtes ?
Y.G. : Cela va fort bien, je suis arrivé lundi soir (à Dinard, où le groupe bordelais est en stage depuis samedi). Les vacances ont été satisfaisantes, j'ai eu presque un mois, ça m'a permis de couper avec le foot et de prendre du recul par rapport à toute la saison passée. Je reviens très frais psychologiquement et motivé.
Vous avez pris du recul par rapport à votre saison ?
Y.G. : J'ai pris de la distance et ça m'a permis de réaliser tout ce qui s'était passé l'an dernier. C'est vrai que souvent, lorsqu'on est dans la saison, avec un match tous les trois jours, moi je ne me rends pas trop compte de ce qui se passe. Le titre de champion, au début, je ne réalisais pas trop et au fur et à mesure que les vacances se sont passées, je m'en suis rendu compte. Cette saison a été magnifique. J'ai savouré aussi à titre personnel ce que j'ai fait. Les vacances permettent de comprendre l'importance, on se remémore les grands moments. Maintenant, on ne va pas oublier ce qu'on a fait, mais il faut le mettre de côté.
Maintenant, c'est la saison de la confirmation, avec la Coupe du monde en point de mire...
Y.G. : Je ne ressens pas plus de pression. La Coupe du monde, pour l'instant, je n'y pense pas. Je suis quelqu'un qui a du mal à se projeter loin dans l'avenir. Je profite d'être avec mes coéquipiers, je vais essayer de faire une bonne préparation, sans pépin physique. Le match contre les Féroé en août, je n'y pense pas non plus. Je dois d'abord retrouver des bonnes sensations sur le terrain. On en perd un peu pendant les vacances, les sensations du ballon, l'espace d'un terrain, les espaces libres, où les coéquipiers vont aller...
Vous n'avez pas peur d'un marquage plus serré sur vous ?
Y.G. : J'ai déjà noté un changement, mais je n'appréhende pas ça. C'est à moi de m'adapter, avec mes coéquipiers car c'est un jeu d'équipe. Il faut apporter du mouvement, créer des décalages, parfois je ne vais peut-être même pas toucher le ballon mais c'est le déplacement que je fais faire qui va peut-être créer le décalage... On verra bien. Le plus important, c'est de continuer à prendre du plaisir, le rechercher sur le terrain, faire de belles actions avec ses coéquipiers, ça, il n'y a rien de mieux.
Quel regard portez-vous sur le mercato des Girondins ?
Y.G. : Pour l'instant, on va essayer de bien intégrer au groupe Cédric (Carrasso), notre seule mais très bonne recrue.
Vous n'avez pas réussi à convaincre Souleymane Diawara de rester...
Y.G. : (Silence) En plus, on s'est retrouvé dans le même endroit en vacances... Oui, c'est dommage. On perd un super joueur, surtout un super mec avec un super état d'esprit. Moi c'est surtout l'homme, que je vais regretter. Après, je lui ai envoyé un texto en lui disant que, même si je suis déçu "félicitations" car Marseille c'est un grand club et ils sont en train de monter une grosse équipe, avec un coach qui a beaucoup d'expérience. C'est bien pour le championnat de France. Voilà, c'est comme ça.
AFP

mercredi 8 juillet 2009

Yoann Gourcuff. En stage à Dinard avec Bordeaux



Révélation de la saison dernière, Yoann Gourcuff avoue aborder la nouvelle saison sans pression particulière, avec pour seul objectif de «continuer à prendre du plaisir».
Les vacances n'ont pas été trop courtes?
«Cela va bien, je suis arrivé lundi soir (à Dinard, où le groupe bordelais est en stage depuis samedi). Les vacances ont été satisfaisantes, j'ai eu presque un mois, ça m'a permis de couper avec le foot et de prendre du recul par rapport à toute la saison passée. Je reviens très frais psychologiquement et motivé».

Vous avez pris du recul par rapport à votre saison?
«J'ai pris de la distance et ça m'a permis de réaliser tout ce qui s'était passé l'an dernier. C'est vrai que souvent, lorsqu'on est dans la saison, avec un match tous les trois jours, moi je ne me rends pas trop compte de ce qui se passe. Le titre de champion, au début, je ne réalisais pas trop et au fur et à mesure que les vacances se sont passées, je m'en suis rendu compte. Cette saison a été magnifique. J'ai savouré aussi à titre personnel ce que j'ai fait. Les vacances permettent de comprendre l'importance, on se remémore les grands moments. Maintenant, on ne va pas oublier ce qu'on a fait, mais il faut le mettre de côté».

Maintenant, c'est la saison de la confirmation, avec la Coupe du monde en point de mire...
«Je ne ressens pas plus de pression. La Coupe du monde, pour l'instant, je n'y pense pas. Je suis quelqu'un qui a du mal à se projeter loin dans l'avenir. Je profite d'être avec mes coéquipiers, je vais essayer de faire une bonne préparation, sans pépin physique. Le match contre les Féroé en août, je n'y pense pas non plus. Je dois d'abord retrouver des bonnes sensations sur le terrain. On en perd un peu pendant les vacances, les sensations du ballon, l'espace d'un terrain, les espaces libres, où les coéquipiers vont aller...»

Vous n'avez pas peur d'un marquage plus serré?
«J'ai déjà noté un changement, mais je n'appréhende pas ça. C'est à moi de m'adapter, avec mes coéquipiers, car c'est un jeu d'équipe. Il faut apporter du mouvement, créer des décalages. Parfois, je ne vais peut-être même pas toucher le ballon mais c'est le déplacement que je fais faire qui va peut-être créer le décalage... On verra bien. Le plus important, c'est de continuer à prendre du plaisir, le rechercher sur le terrain, faire de belles actions avec ses coéquipiers. Ça, il n'y a rien de mieux».

Quel regard portez-vous sur le mercato des Girondins?
«Pour l'instant, on va essayer de bien intégrer au groupe Cédric (Carrasso), notre seule mais très bonne recrue».

Vous n'avez pas réussi à convaincre Souleymane Diawara de rester...
«(Silence) En plus, on s'est retrouvé dans le même endroit en vacances... Oui, c'est dommage. On perd un super joueur, surtout un super mec avec un super état d'esprit. Moi, c'est surtout l'homme que je vais regretter. Après, je lui ai envoyé un texto en lui disant ?félicitations?, même si je suis déçu, car Marseille, c'est un grand club et ils sont en train de monter une grosse équipe, avec un coach qui a beaucoup d'expérience. C'est bien pour le championnat de France. Voilà, c'est comme ça».

Blanc : «A l'aube d'une grande carrière»

«Gourcuff est un joueur qui a 22 ans et qui est à l'aube d'une grande carrière. C'est vrai que c'est une pièce essentielle de notre jeu, il est important dans le système. J'aurai avec lui un niveau d'exigence pas plus élevé qu'avec les autres. Mais il faut toujours confirmer en sport», a déclaré hier Laurent Blanc, son entraîneur. 
(le télégramme)

vendredi 29 mai 2009

Gourcuff choisit Bordeaux



Gourcuff choisit Bordeaux - FOOTBALL - Ligue 1
DPPI

Yoann Gourcuff a finalement choisi de rester fidèle aux Girondins de Bordeaux. L'international français a signé un contrat de 4 ans en faveur du club au scapulaire qui a levé l'option d'achat de 13,4 millions d'euros auprès du Milan AC.

Avant même de décrocher un possible titre de champion de France sur la pelouse de Caen ce samedi, Bordeaux affiche ses ambitions pour la saison prochaine en signant sans doute sa plus grosse recrue du mercato. Yoann Gourcuff sera bordelais la saison prochaine. Les Girondins ont levé l'option d'achat de 13,4 millions d'euros auprès du Milan AC. Une issue qui semblait inévitable. Le doute subsistait en revanche sur le choix du meneur de jeu breton. Celui-ci a choisi de rester fidèle aux Girondins avec lesquels il est désormais lié pour les quatre prochaines saisons.
Les deux parties se sont donc mises d'accord sur la clause libératoire du meneur de jeu (environ 20 millions d'euros) mais aussi sur son salaire (Bordeaux proposait 300 000 euros, le joueur réclamait 400 000 euros). Gourcuff n'a pas tardé à justifier son choix sur le site officiel du club aquitain : "Je suis très heureux de poursuivre l'aventure sportive que j'ai engagée avec les Girondins. Ma décision de signer avec le FCGB a mûri tout au long de la saison. Nous avons réussi tous ensemble à créer les conditions d'une réussite sportive tout en favorisant de vraies relations humaines au sein du groupe."
Triaud aux anges
A 22 ans, Gourcuff fait avant tout le choix de la stabilité à un an de la Coupe du monde sud-africaine. Une échéance qui a dû faire pencher la balance. Partir dans un club plus huppé sans avoir la garantie d'être titulaire est un pari risqué. La saison prochaine, le Breton, conseillé par son père, sait qu'il restera le maître à jouer des Marine et Blanc. Les ultimes tentatives du Milan AC par l'intermédiaire de Leonardo et Adriano Galliano, deux hommes forts du club lombard, l'intérêt récent de Lyon ou les approches du Bayern Munich n'y ont donc rien fait. Bordeaux réussit le premier bon coup du mercato hexagonal. En gardant celui qui vient d'être élu meilleur joueur de Ligue 1 par ses pairs, les Girondins peuvent aborder l'avenir un peu plus sereinement.
"Ce soir, je suis le plus heureux des Présidents. Je retiens tout particulièrement l'esprit dans lequel se sont déroulées les discussions qui ont abouti à cet accord. Nous nous réjouissons tous de pouvoir compter sur ce joueur de grand talent et sur ses qualités humaines. Je pense en particulier à l'équipe, à tout l'environnement du Club ainsi qu'à tous nos supporters", se félicite ainsi Jean-Louis Triaud. Le président bordelais sait à quel point l'ancien Rennais est primordial dans le jeu aquitain. Avec 12 buts et 8 passes décisives, il a permis à la formation de Laurent Blanc de franchir un cap. En conservant son meilleur élément, Bordeaux vient donc d'envoyer un signe fort à tous ses adversaires avant même un possible sacre ce week-end.
Eurosport - Martin MOSNIER

jeudi 28 mai 2009

Yoann Gourcuff reste à Bordeaux

photos reuters

Yoann Gourcuff.(Photo : Reuters)

Le meneur de jeu des Girondins de Bordeaux, prêté par le Milan AC avec option d’achat, reste en France. Yoann Gourcuff, sollicité par de nombreux clubs, a finalement décidé de signer un contrat de quatre ans avec le club bordelais.

Le meilleur joueur du championnat de France 2008-2009 va rester au moins une saison de plus à Bordeaux. Yoann Gourcuff, 22 ans, a signé un contrat de quatre ans avec les Girondins, a annoncé le club sur son site Web : « Le FCGB et Yoann Gourcuff sont heureux de vous informer de la conclusion d’un contrat portant sur une durée de 4 ans. Conformément au droit dont il bénéficiait, le FCGB a levé son option d’achat auprès de l’AC Milan. »

Le milieu de terrain était en effet prêté par la formation italienne. Bordeaux avait jusqu’à la fin du mois pour verser les quelques 13,4 millions d’euros nécessaires à son transfert définitif. C’est chose faite et le président bordelais, Jean-Louis Triaud, est soulagé par cette issue : « Ce soir, je suis le plus heureux des présidents. [...] Nous nous réjouissons tous de pouvoir compter sur ce joueur de grand talent et sur ses qualités humaines. »
Yoann Gourcuff.(Photo : Reuters)
L’intéressé s’est aussi déclaré satisfait : « Je suis très heureux de poursuivre l’aventure sportive que j’ai engagée avec les Girondins. […] J’ai beaucoup appris lors de mon passage à l’AC Milan et je tiens également à remercier les joueurs et les dirigeants de ce club avec lequel j’ai fait l’apprentissage du plus haut niveau. »

Un retour en Italie était redevenu d’actualité pour Yoann Gourcuff, malgré deux saisons délicates en Lombardie. Le meneur de jeu brésilien du Milan, Kaka, pourrait s’engager avec le Real Madrid et les dirigeants transalpins songeraient au joueur formé à Rennes pour remplacer le Ballon d’Or 2007. Mais Bordeaux avait la priorité. Seul problème, une clause du contrat entre les deux clubs et le joueur prévoyait que ce dernier aurait le dernier mot . Yoann Gourcuff a donc fait monter les enchères le plus longtemps possible, même s’il l’assure, « les aspects purement économiques n’ont pas été prioritaires dans [sa] décision ».
Stabilité avant la Coupe du monde
Yohann Gourcuff a désormais les faveurs de Raymond Domenech.(Photo : Reuters)

Yoann Gourcuff a surtout joué la carte de la stabilité à un an de la Coupe du monde en Afrique du Sud. Il a réalisé une saison si exceptionnelle que Raymond Domenech, le sélectionneur des Bleus, lui a confié les clés du jeu de l’équipe de France. Pour ne pas perdre cette confiance, le fils de Christian Gourcuff a décidé de rester en Aquitaine, repoussant les très nombreuses sollicitations.

Le Morbihannais, qu’on compare souvent à Zinedine Zidane, va en tout cas pouvoir se concentrer à 100% sur la rencontre Caen – Bordeaux, comptant pour la 38e journée de Ligue 1. Match à l’issue duquel, il pourrait devenir champion de France avec les Bordelais.
(rfi)

lundi 25 mai 2009

Le milieu de terrain de Bordeaux a été élu meilleur joueur de Ligue 1


Yoann Gourcuff semble avoir un bel avenir qui se profile. A 22 ans, le meneur de jeu de Bordeaux et de l'équipe de France, a été élu meilleur joueur du Championnat par ses pairs lors de la 18e édition des trophées de l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP).

Toujours plus haut! Voilà ce qui a certainement été le leitmotiv de Yoann Gourcuff tout au long de la saison footballistique 2008-2009. Le meneur de jeu de Bordeaux et de l'équipe de France a été élu par ses pairs meilleur joueur de Ligue 1 dimanche soir, lors de la 18e édition des trophées de l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), qui a également distingué Eric Gerets (Marseille) comme meilleur entraîneur et Hugo Lloris (Lyon) comme meilleur gardien de but.
A tout juste 22 ans, celui que l’on compare déjà au grand Zinedine Zidane a marqué 12 buts en 36 matches de championnat cette saison et a été un élément crucial dans l'ascension de son équipe à la première place du classement de L1.
A une journée de la fin de la saison, Bordeaux, qui compte trois points d'avance sur son dauphin Marseille, est très bien placé pour remporter son premier titre de champion de Ligue 1 depuis 1999.
Le chouchou de Laurent Blanc succède au palmarès à l'attaquant lyonnais Karim Benzema. Il était en concurrence avec le Lillois Michel Bastos, le Toulousain André-Pierre Gignac et Stéphane Sessegnon du Paris Saint-Germain: «Je tiens à remercier mon coach Laurent Blanc, c'est lui qui m'a fait venir à Bordeaux, sa philosophie de jeu fait que j'arrive à m'épanouir dans cette équipe, je lui dois beaucoup.
J'ai pris beaucoup de plaisir avec cette équipe», a déclaré le joueur, qui est actuellement prêté aux Girondins par le Milan AC.
Et le jeune espoir du football français de renchérir: « Après, d'une saison à l'autre, tout peut arriver. Les gens qui s'occupent de moi sont en train de voir ça. J'aimerais bien rester à Bordeaux, après il faut se mettre d'accord.»
Un accord que les dirigeants bordelais vont devoir trouver rapidement si ils ne veulent pas voir leur petit prodige se transformer en étoile filante…
(gala)

dimanche 24 mai 2009

le Breton Yoann Gourcuff élu meilleur joueur de Ligue 1

Les trophées de l'UNFP récompensaient ce soir les meilleurs joueurs et entraîneurs de L1 et de L2.

Sans surprise, l'ancien Rennais Yoann Gourcuff (22 ans), meneur de jeu de Bordeaux et de l'équipe de France, a été élu meilleur joueur de Ligue 1 par ses pairs pour la saison 2008-2009.

Le maître à jouer de Bordeaux, dont l'équipe n'a besoin que d'un point à Caen samedi lors de la dernière journée pour s'adjuger le titre de champion, après avoir déjà enlevé la Coupe de la Ligue, le mois dernier, a éclaté cette saison, à la faveur d'un automne époustouflant et d'un regain de forme à point nommé pour les Girondins dans la dernière ligne droite printanière.

Le N°8 bordelais (12 buts et sept passes décisives en 36 matches), désormais titulaire en équipe de France, avait d'ailleurs été élu meilleur joueur du mois d'avril. Ancien joueur de Rennes (2003-2006), le Breton appartient à l'AC Milan où il a vécu deux saisons en demi-teinte (2006-2008), barré par une concurrence huppée.

Prêté une saison à Bordeaux, il entretient le suspense sur ses intentions: rester en Gironde, où Laurent Blanc compte sur lui, retourner au Milan ou signer ailleurs.

Un bonheur ne venant jamais seul, le fils de Christian Gourcuff, l'actuel entraîneur de Lorient, a également le prix récompensant le plus beau but de la saison.

Nominés dans les catégories du meilleur gardien et du meilleur entraîneur de L2, le Rennais Nicolas Douchez et le Vannetais Stéphane Le Mignan n'ont finalement pas été récompensés.

dimanche 26 avril 2009

Yoann Gourcuff : "Ne pas s'arrêter là"


A peine la victoire en Coupe de la Ligue acquise que le meneur bordelais Yoann Gourcuff se penche déjà sur la suite du championnat. Prochaine étape pour les Girondins de Bordeaux, Rennes un lieu particulier pour Gourcuff, le Breton de souche.

Ligue 1 : Yohann Gourcuff (Bordeaux)
Yoann, Que retenez-vous de cette soirée et du succès de Bordeaux sur Vannes ?

Yoann Gourcuff : On a fait un très bon match dans une ambiance sympathique. On a réussi à marquer rapidement ça nous a facilité les choses par la suite. C’est dommage que l’on ait eu quelques blessé parce que mercredi on dispute un match important (face à Rennes en Ligue 1, ndlr).

Hormis les blessures, Bordeaux surfe sur une excellente dynamique ?


Yoann Gourcuff : La dynamique est bonne car on vient de boucler notre quatre ou cinquième match sans prendre de but. Même à 4-0 on a essayé de rester concentré le restant du match pour concéder le moins d’occasion possible. Marquer quatre fois ce soir, c’est aussi une excellente chose, cela met nos attaquants en confiance. Je suis content pour Yoan Gouffran qui a fait un très bon match conclu sur un but. C’est très bien pour lui car il était en panne de confiance depuis le début de saison.<script type="text/javascript" src="http://ad.doubleclick.net/adj/gna.fr/level2;tile=2;sz=160x600;ord=541583?area=2l&pos=2&ord=541583"></script>

Après Vannes, Rennes. C’est une semaine bretonne pour vous. A quel type de match vous attendez-vous mercredi ?

Yoann Gourcuff : A une rencontre forcément particulière et chargé d’émotion face à mon club formateur. Ça va me faire bizarre de retourner où je jouais encore il y a peu de temps.

Est-ce un match que vous avez coché dès le début sur votre calendrier ?


Yoann Gourcuff : Je fais toujours attention aux matches contre Rennes et Lorient car ce sont des équipes de ma région contre lesquelles j’ai très envie de jouer.

Justement, comment allez-vous appréhender l’événement ?

Yoann Gourcuff : Les émotions seront partagées mais il ne faut pas que ça m’empêche de jouer. Retourner au Stade de la route de Lorient me fais chaud au cœur mais il y a un match à disputer. Rennes ne va pas nous le donner. L’équipe a encore des choses à faire dans ce championnat il ne faut pas que l’on attende de cadeaux  de sa part. J’espère seulement que l’on aura récupéré physiquement et mentalement.

Si Rennes a encore des choses à faire en championnat, c’est aussi le cas de Bordeaux…

Yoann Gourcuff :
Il reste beaucoup de matches. On est bien au classement, on rêve de remporter toutes nos rencontres. Je ne sais pas ce qu’il va se passer mais c’est une fin de championnat assez excitante.

Le nul entre Lyon et Paris doit faire votre bonheur ?


Yoann Gourcuff : Même si c’était le meilleur résultat que l’on pouvait espérer, on ne doit se concentrer que sur nous-mêmes, sur notre jeu et la façon d’aborder les matches. Quand on les aborde comme ce soir avec sérieux en ayant l’état d’esprit adéquat, cela fini par payer.

Ce soir il y a quand même des inquiétudes avec les blessés ?


Yoann Gourcuff :
Surtout dans cette fin de championnat où les organismes sont fatigués. Beaucoup de joueur ont énormément donné et ce soir, on perd deux éléments, c’est un peu le point noir de la rencontre. J’espère que ce n’est pas trop grave et que l’on va récupérer tout le monde le plus rapidement.

Gagner la Coupe de la Ligue, ça représente quoi pour vous ?


Yoann Gourcuff : C’est un titre. Et le fait d’avoir gagné le trophée des Champions et la Coupe de la Ligue c’est déjà très satisfaisant. Maintenant, on ne doit pas s’arrêter là. Il faut retomber, très vite, dans le quotidien du championnat.

Le championnat est donc toujours prioritaire ?


Yoann Gourcuff : On se bat tous les week-ends depuis le début de saison pour le championnat. On a souffert, c’est plus long et plus difficile. Maintenant que l’on arrive sur la fin, ce n’est pas le moment de lâcher.

On a le sentiment que tout réussi à Bordeaux, en ce moment…


Yoann Gourcuff : On est effectivement sur une bonne dynamique. Dernièrement, on a gagné des matches sans parvenir à imposer notre jeu mais en étant réaliste et efficace, le contraire de notre début de saison. Ce soir, il y avait tout, l’efficacité et le jeu. On a vu de bonnes sur lesquelles il faudra s’appuyer pour  la fin de saison.

A Saint-Denis, Thomas FILHOL
BORDEAUX / YOANN GOURCUFF :  « Le plus dur commence »
Rédaction Football365
Stade de France
Yoann Gourcuff, le meneur de jeu des Girondins, livre ses impressions après la victoire acquise face à Vannes en finale de la Coupe de la Ligue samedi. L'international français se réjouit de ce titre, mais l'heure n'est pas au triomphalisme. L'ex-Rennais pense déjà à la fin du championnat...  

Yoann Gourcuff, quel regard portez-vous sur ce large succès face à Vannes (4-0) en finale de la Coupe de la Ligue ?
On avait bien préparé cette rencontre. On a été sérieux tout au long du match. Et ça s'est vu. Au bout de trois minutes de jeu, on est parvenu à ouvrir le score. Ce n'est pas anodin. Mentalement, on était dedans. On avait beaucoup de respect pour cette équipe du VOC. On a joué le jeu à fond. On a su débloquer la rencontre au bon moment.
Avec une telle avance à la pause, vous avez pu gérer vos efforts en seconde période, non ?
Je ne sais pas. On sort tout de même de cette rencontre avec deux nouveaux joueurs blessés (Ndlr : Wendel et Benoît Trémoulinas). J'espère d'ailleurs que ce n'est pas trop grave. Après, on s'est toujours efforcé de rester dans le match. Même à 4-0, on a tout fait pour ne pas prendre de but. C'était important pour notre confiance et notre assise défensive d'enchaîner un nouveau match en préservant notre cage inviolée. On a fait les efforts qui étaient nécessaires. On a joué notre football.
Vous n'avez pas particulièrement fêté votre but, le quatrième de la soirée…
Je ne voulais pas que mes gestes soient mal interprétés. En plus, le score était déjà assez lourd. Il n'y avait pas besoin d'en rajouter. Mais ça m'a fait plaisir de voir tous ces Bretons et ces drapeaux dans le stade. Ça m'a fait chaud au cœur.
« On ne peut pas réellement profiter de ce titre »
Allez-vous réellement savourer cette victoire alors que vous devez affronter le Stade Rennais dès mercredi (33eme journée de Ligue 1) ?
On ne peut pas réellement en profiter. C'est une question de calendrier. Dans un premier temps, on va rentrer tranquillement à Bordeaux. Après, on va essayer de se mettre le plus rapidement possible dans ce match de mercredi. Ce sera une rencontre très importante face à une belle équipe. On devra bien se préparer physiquement, mais aussi au niveau de l'état d'esprit, pour faire un résultat là-bas. Notre victoire en Coupe de la Ligue nous place dans une bonne spirale, mais nous ne devons pas nous retrouver en excès de confiance. Il ne faut pas qu'il y ait trop d'euphorie. C'est le piège. On a remporté un nouveau trophée, mais il faut passer à autre chose avec une nouvelle compétition qui se présente. C'est le plus dur qui commence.
On vous sent déjà ailleurs…
On est très heureux. A la fin du match, on a passé beaucoup de temps avec nos supporters. Il y avait vraiment une belle ambiance. Mais le championnat reprend ses droits. Retour au quotidien.
Comment voyez-vous cette fin de saison ?
Ça va être très serré jusqu'au bout. Il peut encore y avoir beaucoup de retournements de situation. Il faut jouer tous les matchs à fond pour ne pas avoir de regrets.
Recueilli par Benoît Bruère, au Stade de France

samedi 18 avril 2009

Juninho - Gourcuff, les métronomes

Juninho - Gourcuff, les métronomes

L'OL se déplace à Bordeaux dimanche soir pour le match phare de la 32ème journée de Ligue 1.  Lyoncapitale.fr vous propose des duels poste par poste entre joueurs lyonnais et bordelais.Juninho Pernambucano, 34 ans, 243 matchs de Ligue 1 pour 73 butsPoints forts : Compétiteur, coups de pied arrêtés, véritable chef d'orchestrePoints faibles : Vitesse, il a du mal à enchaîner les matchesPalmarès :Vainqueur du Trophée des champions en 2002, 2003, 2004 (Lyon) / Champion de France 2002, 2003,2004, 2005, 2006, 2007, 2008 (Lyon)Vainqueur de la Coupe de France en 2008 (Lyon) / Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2005 (Brésil)Yoann Gourcuff, 22 ans, 96 matchs de Ligue 1 pour 13 buts Points forts : Technique, vision du jeuPoints faibles : La fraîcheur physique Palmarès :Vainqueur du Trophée des champions en 2008 (Bordeaux)Synthèse : Duel de métronomes et de générations.
Côté Lyonnais, Augusto Ribeiro Reis Junior, plus connu sous le nom de Juninho, est d'ores et déjà entré dans l'histoire de l'OL. Fort de ses sept titres de champion de France, le Brésilien réalise peut-être sa dernière saison au club. Aujourd'hui, le meilleur tireur de coup-franc au monde est l'un des rares joueurs de l'OL connu et reconnu à l'étranger. En sept années de Ligue 1, le natif de Récife a marqué en moyenne 9,7 fois par saison (sans compter 2008/2009 qui n'est pas encore terminée). Actuellement, le joueur est autant passeur (5) que buteur (5), et son influence ne se limite pas simplement au terrain. Véritable compétiteur, le capitaine a transmis cette culture de la gagne à ses partenaires.
Jeune, beau gosse, talentueux, intelligent... Yoann Gourcuff semble cumuler les qualités. Cette saison, le Bordelais a émerveillé Chaban-Delmas par ses gestes techniques et ses buts. Certains observateurs le considèrent même, comme le nouveau Zidane. Depuis son arrivée en terre girondine, le joueur semble avoir franchi un palier. Avec 7 réalisations et 8 passes décisives en 30 matchs de Ligue 1, le meneur de jeu réalise une saison complète. Ses bonnes prestations lui ont valu une rapide intégration chez les Bleus, dans un système en 4-5-1, juste derrière l'attaquant de pointe (9 sélections - 1 but). Mais, le fils de Christian Gourcuff (entraîneur du FC Lorient) semble physiquement émoussé, en cette fin de championnat. Il faut dire qu'avec 2468 minutes dans les jambes et 28 titularisations, il est le joueur le plus utilisé par Laurent Blanc, après le défenseur Souleymane Diawara. Au total, entre son club et l'équipe de France, pas moins de 65 rencontres ont été disputées par l'ex-Rennais.(lyon capitale)

lundi 30 mars 2009

Yoann Gourcuff : Jouer avec Franck ,c'est facile

BLEUS / YOANN GOURCUFF « Jouer avec Franck, c'est facile »
Nicolas BERTÉ(sport365)
Auteur de la passe décisive sur le but de Ribéry à Kaunas, Yoann Gourcuff revient sur la double confrontation face aux Lituaniens. Il évoque aussi son entente avec Franck Ribéry.  

Yoann Gourcuff, après la victoire face à la Lituanie, on a senti les Bleus soulagés …C'est vrai qu'après le match, on était très satisfaits. Maintenant, il faut penser à autre chose, bien récupérer et préparer le match de mercredi qui sera très important avec trois points à prendre. Il faut se concentrer tout de suite pour mercredi !
Quels ont été les mots de Raymond Domenech après la rencontre ?Le coach nous a félicités pour le match d'hier (ndlr : samedi) mais maintenant il nous a dit qu'il y avait un match important mercredi et qu'il fallait se concentrer pour ce match là. Et surtout bien récupérer car sur un terrain comme celui d'hier, on a fourni beaucoup d'efforts et il y a peu de jours d'intervalles entre les deux matchs.
Une nouvelle fois, vous avez été décisif en délivrant une passe à Franck Ribéry …Si je me peux me retrouver au début de l'action ou à la finition, c'est toujours satisfaisant. Mais c'est surtout un travail d'équipe. Il faut mettre en valeur le but de Franck qui est exceptionnel. Sur un terrain comme celui-ci, il a d'autant plus de mérite. En plus, on s'est procuré pas mal d'occasions en première mi-temps. On en a concédé peu. A tous les niveaux, c'était une soirée satisfaisante. On aurait pu marquer en première mi-temps mais c'est quand même très bien.
Quelle est l'importance de Franck Ribéry au sein de cette équipe de France ?Aujourd'hui, il a un autre statut. Il est en train d'exploser vraiment. Il est très important sur le terrain parce qu'il prend beaucoup de responsabilités. Il tente beaucoup de dribbles en un contre un. Il n'hésite pas à provoquer balle au pied. Et en même temps, hors du terrain, que ce soit dans le vestiaire ou la vie commune, il met les gens à l'aise. Il n'hésite pas à chambrer, à mettre une bonne atmosphère dans le groupe. Mais quand il faut être sérieux, il est sérieux et il a les mots justes.
On a l'impression que vous aimez jouer avec lui …
Jouer avec des joueurs comme Franck, c'est facile, il est très vif. J'arrive bien à voir où il veut le ballon donc j'essaie dès que je peux de lui donner. Mais c'est vrai que j'aime bien le trouver.
Comment vous sentez-vous physiquement ?Le terrain hier était compliqué, catastrophique même. Forcément, cela fatigue un peu plus les organismes mais il n'y a pas de douleur particulière. Une fatigue comme tous les autres joueurs. On a encore quelque jours pour bien récupérer, on va essayer de faire ça bien.
Quelles étaient vos consignes pour se sortir du bourbier lituanien ?Il fallait essayer d'apporter du mouvement, de la disponibilité au porteur de balle et rester patient. On s'attendait à une équipe qui serait bien regroupée. On a essayé de ne pas balancer, de faire tourner en mettant du rythme dans nos passes, dans notre jeu. On se doutait qu'à un moment donné, les Lituaniens allaient baisser le pied et qu'après, il y aurait des brèches qui se créeraient. Il fallait profiter de ça. C'est vrai qu'en première mi-temps, on a eu quelques opportunités où on aurait pu faire la différence. Finalement, on l'a faite qu'en deuxième période. Mais bon, l'important était de ramener les trois points.
Vous rejouez la Lituanie mercredi. Cela change-t-il quelque chose de jouer une équipe que vous venez de battre ?On ne se pose pas vraiment la question. On essaie juste de récupérer. C'est un match à trois points comme celui d'hier soir. Après que ce soit le même adversaire ou pas, cela ne change pas vraiment grand-chose.
Aviez-vous une pression particulière pour ce match en Lituanie ?Chaque match de l'équipe de France, il y a toujours de la pression. Contre l'Autriche, j'avais senti beaucoup de pression, contre la Serbie, il y avait énormément de pression, en Roumanie aussi. Samedi soir pareil. A chaque match officiel de l'équipe de France, il y a beaucoup d'attentes. Sur ces matchs là, on sent vraiment un état d'esprit conquérant. Vraiment, dans toute l'équipe, tout le groupe, il y a quelque chose, cette envie d'aller à la Coupe du Monde. Tout le monde était très content hier à l'issue du match.
Quel est le rôle d'Alain Boghossian au sein de cette équipe ?
Alain a déjà tout son vécu, toute son expérience en tant que joueur. Il était encore joueur il y a peu de temps. Il apporte aussi beaucoup de joie de vivre de bonne humeur. Moi je l'apprécie beaucoup. Il est important et complémentaire avec les autres membres du staff.